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17 millions de tonnes supplémentaires de riz décortiqué seront nécessaire à l’Afrique


Rédigé le 5 Mai 2016 à 19:53 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Mai 2016 - 20:15


Ecofinance.sn (Dakar) – La Bad encourage l’Afrique de l’ouest à produire davantage de riz pour assurer la sécurité alimentaire qui pourrait être impactée par une hausse du prix.


17 millions de tonnes supplémentaires de riz décortiqué seront nécessaire à l’Afrique
L’Afrique de l’Ouest achète chaque année 2, 5 millions de tonnes de riz par an, soit 20 pour cent du tonnage importé par le continent africain qui totalise à lui seul le 1/3 des importations mondiales.
 
Dans une note d’information, la Banque africaine de développement (Bad) avertit qu’’’à l’horizon 2020, si sa production intérieure continue de se laisser distancer par la demande croissante’’, 17 millions de tonnes supplémentaires de riz décortiqué, correspondant à plusieurs milliards en devises déjà rares, seront nécessaires au continent.
 
«Toute hausse du prix du riz sur le marché international aura une incidence négative sur la sécurité alimentaire, notamment pour les ménages pauvres», prévient la Bad.
 
Devant une telle situation, l’accroissement de la productivité du riz africain constitue «une autre stratégie de réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, en particulier en Afrique de  l’Ouest où le riz est la culture vivrière de base enregistrant la croissance la plus rapide».
 
En 2005, sept pays d’Afrique de l’Ouest – le Nigeria, le Mali, la Sierra Leone, le Bénin, le Ghana, la Guinée et la Gambie –  avaient sollicité l’appui de la Bad.
 
L’objectif visait à «renforcer la sécurité alimentaire à l’échelle régionale, à travers le financement de la diffusion de la nouvelle technologie et le partage du savoir sur les nouvelles variétés du riz Nerica (Nouveau riz pour l’Afrique) créées par AfricaRice».
 
Il s’agit d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté pour les ménages agricoles, et d’accroître la production de riz à l’échelle nationale en vue de réduire la  dépendance aux importations.
 
Il est attendu du projet un renforcement de la sécurité alimentaire grâce à une meilleure résilience des rendements des cultures face aux épisodes de sécheresse.
 
En effet, les 19 variétés de riz Nerica «arrivent plus vite à maturation, résistent aux mauvaises herbes» et «leur teneur en protéines est de 25 pour cent plus élevée que la moyenne des autres variétés».
 
En outre, le niveau de pauvreté doit être «réduit pour 241.000 familles dont le revenu a été multiplié par 3 grâce à l’amélioration des rendements des cultures du riz Nerica (2500 kg/ha».
 
Il est également escompté des économies en devises et une augmentation des recettes tirées des exportations dans le cadre du commerce du riz et de ses semences entre les pays membres régionaux et avec d’autres pays.
El Hadji Oumar SY



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