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ATTAQUE DES JOURNALSITES A TAMBA : les professionnelles des médias condamnent et exigent l’ouverture d’une enquête


Rédigé le 12 Février 2019 à 19:01 | 0 commentaire(s) modifié le 13 Février 2019 - 14:33


(Equonet-Dakar) – Six organisations professionnelles des médias ont fait une déclaration commune condamnant l’attaque des journalistes à Tambacounda et exigeant l’ouverture d’une enquête.


Dans une Déclaration commune, les organisations professionnelles des médias (SYNPICS – CJRS – CDEPS – UNPJS – APPEL - REPORTERS SANS FRONTIERES) condamnent fermement l’attaque ciblée ce lundi 11 février 2019 du minibus transportant les journalistes chargés de suivre le convoi du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), agression survenue à Tambacounda, Sénégal.

«Vu la gravité des évènements, nous exigeons du procureur de la République l’ouverture d’une enquête dans les plus bref délais afin que cette forfaiture soit punie à la dimension de l’acte. Nous nous réservons le droit de porter plainte, s’il n’y a pas une auto-saisine de la part du procureur de la république», demandent-elles.

«Cette attaque rappelle, s’il est besoin, que la sécurité des journalistes pendant cette campagne électorale doit être une priorité comme l’est celle des candidats, afin que la presse puisse remplir sa mission de service public. C’est pour cela que nous, organisations professionnelles des médias, demandons au ministère de l’Intérieur de prendre, sans délai, des mesures pour sécuriser les bus transportant les journalistes couvrant la campagne auprès des cinq candidats», poursuivent-elles.

«Nous souhaitons que des bus sans effigies d’un quelconque candidat soient mis à la disposition des journalistes par les directoires de campagne, que ces véhicules soient marqués de l’inscription ‘’Presse’’, et surtout qu’ils soient sécurisés par les forces de défenses et de sécurité», ajoutent-elles.

Et les professionnels des médias de rappeler par cette occasion que la couverture de la campagne engage aussi et au plus haut niveau la responsabilité des rédactions, notamment pour la prise en charge de leurs reporters déployés sur le terrain. Dans le cas où ces rédactions ne disposeraient pas de moyens financiers suffisants, ils leur recommandent vivement de s’abstenir d’envoyer, sans moyens, les journalistes à l’aventure.  

«Tout en dénonçant, l’inaction voire le silence du ministère de la Communication, tutelle des médias au Sénégal, nous, acteurs des médias souhaitons que dans l’avenir les fonds publics alloués à la couverture de tels évènements soient repartis sans parti pris à l’ensemble des médias sénégalais, publics comme privés», plaident-ils.

Par ailleurs, ils saluent la mise en place d’une cellule psychologique, à l’initiative du professeur Thiam (Service Psychiatrique de l’hôpital Fann) pour la prise en charge des journalistes et techniciens victimes.   
 
 
Equonet



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