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Afrique Subsaharienne : les facteurs explicatifs de l’affaiblissement de l’activité économique


Rédigé le 27 Octobre 2015 à 16:27 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Octobre 2015 - 08:31

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Ecofinance.sn (Dakar) – Pour comprendre le ralentissement de l’activité économique en Afrique subsaharienne, le rapport du Fmi considère trois facteurs clés à la base de la croissance rigoureuse de la région pendant la décennie écoulée.


Abdou Mbaye, ancien premier ministre du Sénégal entre les représentants du Fmi lors du lancement du rapport perspectives économiques régionales à Dakar.
Abdou Mbaye, ancien premier ministre du Sénégal entre les représentants du Fmi lors du lancement du rapport perspectives économiques régionales à Dakar.
L’activité économique de l’Afrique subsaharienne s’est nettement affaiblie, souligne le Fmi dans une étude sur les perspectives économiques régionales présentées aujourd’hui à Dakar par Roger Nord, chef du département Afrique du Fmi.

«Certes, la croissance, qui sera  de 3,75 pour cent cette année et de 4,25 pour cent en 2016, reste plus élevée que dans bien d’autres régions émergentes ou en développement, mais la forte dynamique de croissance observée dans la région ces dernières années s’est dissipée dans un grand nombre de pays», souligne le rapport.

Pour comprendre ce ralentissement, le rapport considère trois facteurs clés à la base de la croissance vigoureuse de la région pendant la décennie écoulée. Le plus puissant de ces facteurs est l’amélioration considérable du climat des affaires et de l’environnement macroéconomique opérée par les pouvoirs publics. Selon le rapport, c’est ce qui a facilité l’augmentation de l’investissement.

Un autre facteur réside dans le niveau élevé des cours des produits de base. Selon le rapport, ceci a joué un rôle particulièrement important dans les huit pays exportateurs de pétrole de la région (notamment l’Angola et le Nigéria),  mais aussi dans plusieurs autres pays exportateurs de métaux durs (comme l’Afrique du Sud, la Guinée, la Sierra Léone et la Zambie). 

Le troisième facteur est le caractère particulièrement favorable des conditions financières mondiales au cours de cette période. Selon le rapport, ceci a stimulé les flux de capitaux vers un grand nombre de pays de la région et facilité ainsi l’augmentation de l’investissement privé et public.

Selon toujours le rapport,  deux de ces trois facteurs ont toutefois perdu beaucoup de leur vigueur dernièrement. «Les cours des produits de base ont fortement chuté et les conditions financières sont devenues moins favorables», souligne le rapport.  

«Il en est résulté une décélération de la croissance économique à l’échelle régionale», ajoute le document.
 



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