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Afrique du Sud : un nouvel accord de coopération technique entre la BCE et la SARB


Rédigé le 21 Mars 2018 à 21:45 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Mars 2018 - 22:08


La Banque centrale européenne et la South African Reserve Bank ont signé, à Buenos Aires en Argentine ce lundi 19 mars 2018, un protocole d'accord de coopération. Un acte qui scelle désormais le retour en grâce de la banque centrale sud-africaine vis-à-vis de la communauté financière internationale.


Après le lot de déconvenues qu'elle a subies depuis l'année dernière, la South African Reserve Bank (Banque centrale sud-africaine, SARB) revient au-devant de la scène internationale. Dans un communiqué rendu public ce mardi, l'institution a annoncé avoir signé ce 19 mars un protocole d'accord dans le domaine bancaire avec la Banque centrale européenne (BCE). «La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque de réserve d'Afrique du Sud (SARB) ont signé ce lundi à Buenos Aires un Protocole d'accord sur la coopération dans le domaine de l'activité de banque centrale. Ce Protocole d'accord fournit un cadre pour un échange d'informations régulier, un dialogue et une coopération technique entre les deux institutions», note-t-on dans le communiqué.

Cette coopération technique entre les deux institutions financières devrait notamment revêtir la forme de séminaires conjoints et d'ateliers dans des domaines d'intérêt mutuel relatifs à l'activité de banque centrale.

Un retour sur la scène internationale
 En juillet 2017, l'African national congress (ANC), parti au pouvoir, avait lancé un appel à la nationalisation de la Banque centrale afin qu'elle puisse concentrer ses activités plus sur la croissance que sur le contrôle de l'inflation et de la monnaie.

«Nous avons besoin d'une banque centrale qui suivra une politique monétaire inclusive et régulera le secteur financier dans le but de faire en sorte que les revenus et la richesse soient redistribués à tous les Sud-Africains comme le prévoit la Charte de la Liberté», avait expliqué le COSATU, la plus grande fédération syndicale du pays.

«L'indépendance de la banque centrale dans un système bourgeois multipartite est indispensable, mais nous voulons que la banque soit indépendante des intérêts privés et indépendante également du gouvernement imprudent», a-t-il ajouté. A l'annonce de la nouvelle, rapporte la presse locale, le rand a chuté de 2%. L'agence Citi Research de son côté avait annoncé que si le gouvernement ne clarifiait par la situation, alors que le pays traversait déjà une crise économique et politique, ce degré d'incertitude politique et économique entraverait la confiance des marchés et de l'investissement.

Sauf qu'en ce début de mars 2018, l'ANC a retiré sa motion demandant «un contrôle public total de la SARB, conformément aux pratiques internationales». Aucune explication n'ayant été donnée pour justifier le retrait, la question reste sur le tapis. Mais la confiance est revenue. Et cet accord avec la BCE l'illustre bien. 



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