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Augmenter les échanges intra-africains pour une place à l’international.


Rédigé le 14 Février 2017 à 09:30 | 0 commentaire(s) modifié le 14 Février 2017 - 16:42

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Le Dr Cheikh Kanté, à gauche, en compagnie du ministre de l'Economie maritime à la 38ième conseil de l'Agpaoc.


(Ecofinance.sn – Dakar) - Le directeur général du port autonome de Dakar (Pad), Dr Cheikh Kanté, a attiré l’attention des autorités portuaires africaines sur l’évidence d’augmenter le volume des échanges commerciaux intra-africains pour s’insérer dans le commerce mondial.

«Il va de soi que si le volume des échanges commerciaux intra-africains n’augmente pas, il sera difficile de positionner nos ports comme des hubs logistiques de classe mondiale et disputer des parts de marchés aux places portuaires d’autres régions du monde», a-t-il averti.

Dr Kanté, qui s’exprimait lundi à Dakar, à l’ouverture du 38ième conseil de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’ouest et du centre (Agpaoc), a rappelé la part de l’Afrique dans le commerce mondiale qui ne dépasse pas 3 pour cent.

A cet égard, il a invité les gestionnaires de ports à apporter une réponse africaine aux multiples défis qui les interpellent. Ainsi, il a évoqué les mutations profondes que connaît le transport maritime et qui exigent d’eux une posture adéquate afin de ne pas rater le train de la compétitivité et de la performance.

Pour lui, l’avenir des pays africains passe par l’intégration des économies portuaires. Et ceci afin de mieux peser sur le commerce mondial.

Aussi, a-t-il fait obligation à l’Agpaoc d’être un creuset de réflexion, d’échanges d’expériences et de complémentarité pour bonifier l’offre logistique sous régionale et régionale.

«A l’ère de la mondialisation et de l’ouverture des marchés, le concept d’intégration africaine peut trouver son expression la plus achevée à partir des ports si nous savons dépasser les clivages artificiels de la compétition interportuaire pour nous inscrire dans une quête de complémentarité et de performance partagé», a indiqué Dr Kanté.  

«L’Agpaoc, comme les autres organisations portuaires régionales sœurs membres de l’Association panafricaine de coopération portuaire, etc, peuvent et doivent jouer ce rôle pour positionner nos plateformes portuaires respectives à l’échelle internationale», a-t-il insisté.

Créée en octobre 1972 par la Commission économique des nations unies pour l’Afrique (Cea), l’Agpaoc a pour objectif, entre autres, de contribuer à l’amélioration, la coordination et l’harmonisation des activités des ports et rades, des infrastructures dans la région de l’Afrique centrale et de l’ouest afin d’augmenter l’efficacité de leurs services aux navires et autres moyens de transport.

Elle est composée de 22 ports membres réguliers et neuf membres associés, y compris les pays sans littoral et les organisations maritimes, tous situés le long de la côte ouest du continent africain s’étendant de la Mauritanie à l’Angola.
  



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