« La crise qui sévit dans la région du bassin du lac Tchad, déchirée par les conflits, a pour cause des décennies de négligence, une absence de développement rural et les effets du changement climatique. Le seul moyen de garantir une solution durable serait de faire face à ces questions en investissant notamment dans l'agriculture durable », a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, lors d'un point de presse au siège de la FAO suite à sa visite, la semaine dernière, dans certaines des zones les plus affectées du Tchad et du nord-est du Nigéria.
Environ 7 millions de personnes risquent de souffrir gravement de la faim dans la région du bassin du Lac Tchad, qui comprend des parties du Cameroun, du Tchad, du Niger et du nord-est du Nigéria. Dans ce dernier cas, environ 50.000 personnes sont confrontées à la famine. Selon le Directeur général, depuis 1963, le lac Tchad a perdu près de 90% de sa masse d'eau, provoquant ainsi des conséquences dévastatrices sur la sécurité alimentaire et les moyens d'existence des populations qui dépendent de la pêche et d'activités agricoles basées sur l'irrigation pour leur survie. Alors que le lac Tchad s'amenuisait, la population grandissait avec l'arrivée de millions de déplacés provenant des zones les plus affectées par les conflits. La FAO, en collaboration avec les agences partenaires des Nations Unies, appelle la communauté internationale à agir de manière urgente. Il existe un déficit considérable en matière d'assistance internationale pour faire face à la demande concernant la prochaine saison de semis. La FAO a rassemblé 12,5 des 62 millions de dollars indiqués dans le Plan de réponse humanitaire pour le Nigéria.
Environ 7 millions de personnes risquent de souffrir gravement de la faim dans la région du bassin du Lac Tchad, qui comprend des parties du Cameroun, du Tchad, du Niger et du nord-est du Nigéria. Dans ce dernier cas, environ 50.000 personnes sont confrontées à la famine. Selon le Directeur général, depuis 1963, le lac Tchad a perdu près de 90% de sa masse d'eau, provoquant ainsi des conséquences dévastatrices sur la sécurité alimentaire et les moyens d'existence des populations qui dépendent de la pêche et d'activités agricoles basées sur l'irrigation pour leur survie. Alors que le lac Tchad s'amenuisait, la population grandissait avec l'arrivée de millions de déplacés provenant des zones les plus affectées par les conflits. La FAO, en collaboration avec les agences partenaires des Nations Unies, appelle la communauté internationale à agir de manière urgente. Il existe un déficit considérable en matière d'assistance internationale pour faire face à la demande concernant la prochaine saison de semis. La FAO a rassemblé 12,5 des 62 millions de dollars indiqués dans le Plan de réponse humanitaire pour le Nigéria.