Bénin-Balance des paiements 2019 : déficit de 4,0% du Pib du compte courant


Rédigé le 31 Décembre 2020 à 16:34 | 0 commentaire(s) modifié le 1 Janvier 2021 22:17


(Equonet-Dakar) – Au Bénin, le compte courant, une composante de la balance des paiements, est déficitaire de 4,0% du PIB en 2019.


Le compte des transactions courantes ou compte courant, qui enregistre les échanges de biens, de services, de revenus primaires et de revenus secondaires, affiche un déficit de 4,0% du PIB en 2019 contre un déficit de 4,5% en 2018. Cette diminution du déficit des transactions courantes, en pourcentage du PIB, est essentiellement imputable à un recul plus important des importations de biens comparativement aux exportations de biens.

Les statistiques de la balance des paiements, compilées conformément à la méthodologie de la sixième édition du manuel du FMI et des nouvelles données issues du rebasage des comptes nationaux, indiquent une baisse de la valeur nominale du déficit structurel du compte courant qui s'est établi à 340.177,1 millions en 2019, contre 360.362,6 millions en 2018. En valeur relative, le déficit des transactions courantes s'est réduit en ressortant à 4,0% du PIB en 2019, contre 4,5% du PIB en 2018.

En règle générale au Bénin, l'évolution du solde des transactions courantes est imprimée par la balance des biens et des services. En effet, la structure de l'économie béninoise est dominée par les activités d'importation de marchandises, réexportées par la suite vers le Nigeria et les pays de l'hinterland (Mali, Niger et Burkina Faso).

En 2019, le repli du déficit des transactions courantes s'explique par une diminution plus forte des importations de biens (-5,3%) comparativement aux exportations de biens (-3,7%). Les importations de biens sont ressorties à 2.051.376,7 millions en 2019 contre 2.166.194,1 millions une année plus tôt. En outre, les exportations de biens se sont établies à 1.788.037,3 millions en 2019 contre 1.857.613,5 millions en 2018. Cette évolution est à mettre en relation avec la conjoncture économique notamment durant les cinq derniers mois de l'année sous revue.

Source : Bceao
Equonet


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