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De nouvelles politiques et de nouveaux investissements s'imposent d'urgence pour soutenir les jeunes ruraux dans les pays les plus pauvres, selon un nouveau rapport de l'ONU


Rédigé le 18 Juin 2019 à 18:07 | 0 commentaire(s) modifié le 19 Juin 2019 - 10:59


(Equonet-Dakar) - Selon un nouveau rapport publié aujourd'hui par le Fonds international de développement agricole (FIDA) des Nations Unies, des politiques et des investissements efficaces sont nécessaires de toute urgence pour que les pays les plus pauvres du monde puissent offrir un avenir à des centaines de millions de jeunes marginalisés vivant dans les zones rurales.


De nouvelles politiques et de nouveaux investissements s'imposent d'urgence pour soutenir les jeunes ruraux dans les pays les plus pauvres, selon un nouveau rapport de l'ONU
Le Rapport sur le développement rural 2019 – Créer des débouchés pour les jeunes ruraux – montre qu'environ 500 millions de jeunes, soit environ la moitié de la population des jeunes des pays en développement, vivent dans les zones rurales. Ce nombre s'élève à 780 millions si l'on inclut les zones semi-rurales et périurbaines. Ces jeunes sont exposés à la pauvreté et à l'inégalité et sont freinés dans leurs aspirations par une série de contraintes, notamment le manque de formation et de compétences, l'accès limité à la terre et au crédit, la rareté des intrants et les liens limités  avec les acteurs économiques et sociaux.

Selon les données du rapport, la situation est particulièrement préoccupante en Afrique subsaharienne, où la population des jeunes ruraux devrait passer de 105 millions en 2015 à 174 millions en 2050, soit une augmentation de 70% dans des pays qui n'ont souvent pas les moyens de relever les défis qui se font jour.

"Si l’on ne fait rien, on aura une génération perdue de jeunes sans espoir ni direction, ce qui contribue à un risque accru de migration économique forcée et de fragilité", a déclaré Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA. "Mais avec les politiques nécessaires et les bons investissements, ces jeunes peuvent stimuler la croissance économique des zones rurales et améliorer la vie de leur communauté." 

Le rapport constate que 67% des jeunes des zones rurales, semi-rurales et périurbaines vivent dans des zones à fort potentiel agricole, mais que beaucoup ont un accès limité aux marchés.

Le rapport montre qu’avec un meilleur accès à la formation professionnelle, aux marchés, aux services financiers et aux technologies, les jeunes ruraux pourraient devenir plus productifs, mieux connectés et plus responsables de leur propre avenir.

Mais les décideurs politiques doivent agir rapidement pour éviter une crise plus grave, prévient le rapport, en soulignant les impacts des changements climatiques sur l'agriculture en général, la nécessité de saisir les possibilités offertes par une révolution numérique qui se généralise dans le monde en développement, en équilibre avec les aspirations et demandes croissantes des jeunes eux-mêmes.
En particulier, les auteurs du rapport soulignent qu'il est fondamental que les politiques en faveur de la jeunesse s'inscrivent dans une stratégie de transformation rurale plus large et ne soient pas déployées isolément.

"Une politique de développement rural ample et forte, conjuguée à une politique claire d'inclusion des jeunes, est le meilleur moyen d'aider des millions de jeunes dans le monde", déclare Paul Winters, Vice-Président adjoint du FIDA.
 
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