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ELECTION PRESIDENTIELLE 2019 AU SENEGAL : les journalistes interdits de toute propagande déguisée pendant la précampagne (4 janvier au 2 février 2019) et campagne (3 au 22 février 2019)


Rédigé le 26 Décembre 2018 à 18:02 | 0 commentaire(s) modifié le 27 Décembre 2018 - 19:47


(Equonet-Dakar) – Le processus de supervision et de contrôle de la couverture médiatique de l’élection présidentielle du 24 février 2019 commence dans quelques semaines, avec le début de la précampagne, et se poursuivra avec la campagne jusqu’à la tenue du scrutin. Dans cette perspective, le CNRA rappelle aux journalistes les interdictions du Code électoral.


En effet, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a réuni ce mercredi les rédacteurs en chef, qui sont les décideurs de la rédaction, pour les informer et les sensibiliser sur les dispositions encadrant la couverture médiatique de l’élection présidentielle en vue de leur permettre de mener une couverture normale ou responsable du processus.

Ainsi, le directeur de cabinet du CNRA, Matar Sall, a exposé les modalités pratiques d'organisation et de couverture médiatiques des périodes électorales. A cet effet, il a rappelé aux journalistes les dispositions du Code électoral interdisant toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés durant les 30 jours précédant l’ouverture officielle de la campagne électorale. Il a fait allusion notamment aux messages des candidats, partis ou coalition de partis politique, à la publicité ou au publi-reportage politique.

Il s'est référé aux dispositions suivantes :

«Sont considérés au sens de la loi n°2017-12 du Code électoral comme actes de propagande électorale déguisée, toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes quelle qu’en soit la qualité, la nature ou caractère…», dispose l’article .61 du Code électoral.

L’Article LO.124 indique : «la campagne en vue de l’élection du président de la République est ouverte 21 jours avant le premier tour de scrutin. S’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, la campagne s’ouvre à compter du jour de l’affichage de la liste des candidats au Greffe du Conseil constitutionnel. Elle prend fin la veille des élections à zéro heure».

Il a aussi rappelé que tous les médias sont dans le champ de compétence du CNRA en période électorale.

Concernant particulièrement les radios associatives ou communautaires, il leur a rappelé l'interdiction de faire «toute production, programmation ou diffusion d’informations, messages ou débats à caractère politique».   

Parlant de la publication des résultats, M. Sall a invité les journalistes à faire preuve de prudence et de responsabilité car, explique-t-il, c’est une phase cruciale du processus électoral. «Assurez-vous que les résultats  sont officiels, c’est-à-dire qu’ils proviennent des procès-verbaux des bureaux de vote ou de  la commission départemental de recensement des votes ou du Conseil constitutionnel», leur demande-t-il.

S’exprimant à son tour, Mamadou Ibra Kane, président du CDEPS a fait état de sa crainte sur le défi de rester une presse républicaine qui a toujours joué un rôle important dans les élections présidentielles de 2010 et de 2012 en contribuant à une élection transparente et démocratique, en raison de la crise économique et sociale qui frappe les entreprise de presse et les travailleurs.

Prenant la parole, Babacar Diagne, président du CNRA et Ibrahima Bakhoum, conseiller de ce dernier ont parlé des généralités sur les pratiques conformes aux règles d’éthique et de déontologie dans les médias.

Ils n’ont pas manqué de rappeler les sanctions prévues par l’article 26 de la loi n°2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA auxquelles s’exposent les organes de presse fautifs. 
 
Equonet




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