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ELECTIONS : les plus grands producteurs africains de pétrole se rendent aux urnes


Rédigé le 22 Janvier 2019 à 13:04 | 0 commentaire(s) modifié le 23 Janvier 2019 - 12:27


(Equonet-Dakar) - Parmi la série d’élections qui se dérouleront cette année sur le continent, du Sénégal au Mozambique, aucune ne sera plus importante pour le secteur pétrolier africain que celle du Nigéria en février.


L’élection présidentielle nigériane façonnera l’avenir du secteur, non seulement parce que le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole et de gaz d’Afrique, mais aussi parce que ce qui se passe au Nigéria a une incidence sur le reste du sous-continent d’une manière ou d’une autre.
 
Alors que Muhammadu Buhari, candidat à la réélection, et son allié devenu rival, Atiku Abubakar, se sont engagés à signer le projet de loi nigérian sur l’industrie pétrolière (PIB), la capacité du futur président de le faire adopter rapidement aura une grande influence sur les investissements dans le secteur des hydrocarbures au Nigéria pour les années à venir. 

Au nord, l’Algérie et la Libye entrent elles aussi dans une année électorale, les élections générales libyennes de 2019 étant fixées pour le premier semestre de l’année et celles d’Algérie pour le mois d’avril.
 
Les deux pays sont en voie de transformation. Les autorités libyennes prévoient de plus que doubler la production du pays, qui devrait atteindre 2,1 millions de barils par jour (b/j) d’ici 2021, à condition que la politique n’altère pas la gouvernance des hydrocarbures et le travail de sa compagnie nationale.
 
Le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, devrait se présenter aux élections alors que le pays demeure divisé entre l’Ouest et l’Est, rendant le maintien de la stabilité requise par les investisseurs difficile à prévoir.
 
En Algérie, où une vague de réformes secoue tout le secteur des hydrocarbures, les élections devraient maintenir un statu quo relatif, du moins sur le plan politique. La compagnie pétrolière nationale du pays, la Sonatrach, a lancé une stratégie de transformation ambitieuse qui lui permettra d’investir 56 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années et d’internationaliser ses opérations sur les principaux marchés mondiaux de l’énergie.
 
2019 pourrait même voir le géant étatique et plus grande entreprise d’Afrique s’étendre au sud du Sahara.

Source : Equonet avec la Chambre africaine de l'énergie
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