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Emprunt obligataire : les atouts du Sénégal pour réussir l’opération


Rédigé le 2 Novembre 2015 à 11:52 | 0 commentaire(s) modifié le 2 Novembre 2015 - 18:49


Ecofinance.sn (Dakar) – Dans la note d’information conçue par les sociétés de gestion et d’intermédiation (Sgi) Sgf Bourse et Impaxis securities, le Sénégal met avant tous ses atouts pour séduire le public de son opération ‘’emprunt obligataire 2015-2025’’.


Le Sénégal fait valoir ses perspectives économiques pour réussir son emprunt obligataire.
Le Sénégal fait valoir ses perspectives économiques pour réussir son emprunt obligataire.
Le premier atout réside dans les conditions jugées «favorables» au plan interne. Marquées par la relance de l’activité économique en 2014, elles devraient se consolider. Par ailleurs, les pouvoirs publics fondent l’espoir sur la mise en œuvre effective des projets du Plan Sénégal émergent (Pse), aux perspectives mondiales plus favorables ainsi que l’amélioration de la situation sécuritaire et sanitaire dans la sous-région. Ces facteurs seraient profitables à l’économie nationale.

En outre, ils estiment que le dispositif mis sur pied à travers le Fonds souverain d’investissement stratégique (Fonsis), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et la Banque nationale de développement économique (Bnde) pour le financement des petites et moyennes entreprises-industries (Pme-pmi) devrait permettre d’apporter un soutien conséquent au développement du secteur privé.

Ainsi, selon leur prévision, le taux de croissance du produit intérieur brut (Pib) réel est attendu à 5,4 pour cent en 2015 contre une estimation de 4,7 pour cent en 2014. Ce regain d’activité serait porté par la vigueur du secteur secondaire, conjuguée à la bonne tenue des secteurs primaire et tertiaire.

L’activité dans le secteur primaire devrait s’améliorer en 2015, sous l’effet, notamment, du renforcement du sous-secteur agricole. Elle est ainsi projetée à 5,4 pour cent en 2015 contre 3,6 pour cent en 2014.

Concernant le secteur secondaire, ils comptent sur la mise en œuvre des projets phares du Pse. Selon eux, celle-ci devrait également avoir des retombées positives sur la relance de l’activité qui est prévue en hausse de 7,3 pour cent en 2015 contre 2,9 pour cent en 2014.

Cette accélération serait portée, notamment, par le dynamisme des sous-secteurs des bâtiments et travaux publics (Btp), des matériaux de construction et de l’énergie combinée à la reprise attendue dans les activités extractives, le raffinage de pétrole, la fabrication de produits chimiques et les industries alimentaires.

S’agissant du secteur tertiaire, il maintiendrait son dynamisme avec une progression projetée à 4,9 pour cent après une hausse estimée 5,0 pour cent en 2014. Il croîtrait sous l’impulsion de la vigueur des activités commerciales, du transport, des télécommunications, des services financiers et des activités immobilières.

Cette tendance serait atténuée par les contrecoups de la menace de l’épidémie à virus Ebola dans la sous-région, qui affecteraient les services d’hébergement et de restauration projetés en baisse de 2 pour cent en 2015 (contre -2,3 pour cent en 2014).

L’investissement public continuera d’être porté par les grands travaux de l’Etat et bénéficiera du démarrage effectif des projets relatifs au Pse. L’investissement privé, pour sa part, devrait tirer profit de l’apaisement du climat social interne mais également de l’amélioration de l’environnement mondial.

Globalement, la Formation brute de capital fixe (Fbcf), devrait, pour sa part, croître au rythme de 7,2 pour cent contre 7,1 pour cent en 2014. L’investissement public prévu en hausse de 9,8 pour cent, se renforcerait à la faveur de la mise en œuvre des importants projets prévus dans le Pse.

Ainsi, le taux d’investissement, mesuré par la Fbcf, est projeté à 26,8 pour cent en 2015 contre une estimation de 26,3 pour cent en 2014. Au total, la demande intérieure devrait se conforter en termes réels de 4,8 pour cent en 2015 contre 3,4 pour cent en 2014.

S’agissant de la demande extérieure, les importations et les exportations de biens et services sont attendues respectivement en hausse de 2,2 pour cent et 3,3 pour cent en 2015 (contre -0,1 pour cent et 3,3 pour cent en 2014).

Quant à l’inflation, le déflateur du Pib, est projeté à 1,6 pour cent en 2015 contre une estimation de +0,1 pour cent en 2014. Ce relèvement reflèterait essentiellement la hausse des prix aux producteurs dans les secteurs secondaire (1,6 pour cent contre -0,2 pour cent en 2014) et tertiaire (+1,5 pour cent contre -0,1 pour cent en 2014). Toutefois, dans le secteur primaire les prix sont projetés en hausse de 2,2 pour cent contre 2,4 pour cent en 2014.
Papa Souleymane Seck




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