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(Ecofinance.sn Dakar) - D'après Solomane Koné, directeur de la BAD pour le Cameroun, cette enveloppe englobe 23 projets répartis sur plusieurs secteurs, dont les infrastructures, le transport, l'énergie ou encore l'agriculture. «Pour la seule année 2017, la Banque a approuvé pour le Cameroun six opérations pour un montant de 712 millions de dollars, avec l'approbation ce jour par le Conseil d'administration du Projet régional intégrateur d'interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad», a indiqué le responsable. Ces soutiens multiformes, comme le soutient Solomane Koné, sont la preuve du niveau d'engagement, en constante augmentation, de l'institution financière panafricaine à soutenir les efforts de développement de ce pays d'Afrique centrale.
Pour l'institution panafricaine, le Cameroun représente en effet un modèle de réussite dans cette sous-région. En novembre dernier, la BAD avait félicité le pays pour ses efforts dans l'amélioration des services sociaux et les investissements dans les infrastructures :
«Le Cameroun est l'économie la plus robuste d'Afrique centrale. Au cours de la dernière décennie, il a pris des mesures pour stimuler la croissance, réaliser des progrès majeurs en matière de santé, d'éducation et d'eau potable ; et lancer un ambitieux programme d'investissements dans les infrastructures », avait estimé la Banque.
Un nouveau prêt de 180 millions d'euros pour soutenir les réformes
La présentation du bilan de la BAD au Cameroun a coïncidé avec l'octroi d'un nouveau prêt pour le pays. D'un montant de 180 millions d'euros (environ 212,5 millions de dollars) accord a été signé entre Solomane Koné, le responsable pays de la BAD et Louis Paul Motaze, ministre camerounais de l'Économie, de la planification et de l'aménagement du territoire, en fin de semaine dernière à Yaoundé.
Selon le ministre, cette opération consiste en un appui budgétaire qui vise à soutenir un plan de réformes économiques et financières exécuté par le gouvernement camerounais, en application des recommandations liées à un programme d'ajustement structurel triennal (2017-2019) conclu fin juin avec le Fonds monétaire international (FMI) afin de permettre le redressement de l'économie du pays plombée par la baisse des prix du pétrole et des crises sécuritaires.
«Ce programme ambitionne entre autres de juguler les effets néfastes des chocs pétrolier, sécuritaire et humanitaire lié à un important afflux de réfugiés centrafricains et nigérians au Cameroun avec un nombre important de déplacés internes, et de promouvoir la diversification des économies de la sous-région, tout en préservant les populations vulnérables affectées par la double crise », a expliqué Louis Paul Motaze.
Au cours des trois prochaines années, le Programme prévoit le déblocage, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), de financements d'un montant de près de 1 300 milliards de francs CFA, de la part de plusieurs instituions financière s internationale, notamment le FMI, la Banque mondiale, la BAD et l'Agence française de développement.
Pour l'institution panafricaine, le Cameroun représente en effet un modèle de réussite dans cette sous-région. En novembre dernier, la BAD avait félicité le pays pour ses efforts dans l'amélioration des services sociaux et les investissements dans les infrastructures :
«Le Cameroun est l'économie la plus robuste d'Afrique centrale. Au cours de la dernière décennie, il a pris des mesures pour stimuler la croissance, réaliser des progrès majeurs en matière de santé, d'éducation et d'eau potable ; et lancer un ambitieux programme d'investissements dans les infrastructures », avait estimé la Banque.
Un nouveau prêt de 180 millions d'euros pour soutenir les réformes
La présentation du bilan de la BAD au Cameroun a coïncidé avec l'octroi d'un nouveau prêt pour le pays. D'un montant de 180 millions d'euros (environ 212,5 millions de dollars) accord a été signé entre Solomane Koné, le responsable pays de la BAD et Louis Paul Motaze, ministre camerounais de l'Économie, de la planification et de l'aménagement du territoire, en fin de semaine dernière à Yaoundé.
Selon le ministre, cette opération consiste en un appui budgétaire qui vise à soutenir un plan de réformes économiques et financières exécuté par le gouvernement camerounais, en application des recommandations liées à un programme d'ajustement structurel triennal (2017-2019) conclu fin juin avec le Fonds monétaire international (FMI) afin de permettre le redressement de l'économie du pays plombée par la baisse des prix du pétrole et des crises sécuritaires.
«Ce programme ambitionne entre autres de juguler les effets néfastes des chocs pétrolier, sécuritaire et humanitaire lié à un important afflux de réfugiés centrafricains et nigérians au Cameroun avec un nombre important de déplacés internes, et de promouvoir la diversification des économies de la sous-région, tout en préservant les populations vulnérables affectées par la double crise », a expliqué Louis Paul Motaze.
Au cours des trois prochaines années, le Programme prévoit le déblocage, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), de financements d'un montant de près de 1 300 milliards de francs CFA, de la part de plusieurs instituions financière s internationale, notamment le FMI, la Banque mondiale, la BAD et l'Agence française de développement.
