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Faim dans le monde : une probabilité d’éradiquer ce fléau dans les années à venir, selon l'ONU


Rédigé le 26 Mars 2018 à 17:47 | 0 commentaire(s) modifié le 26 Mars 2018 - 18:17


Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Mark Lowcock, a jugé possible d’éradiquer la faim dans le monde d'ici les prochaines années. Il a fait cette déclaration en marge d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée au lien entre les conflits et la faim vendredi, à New York.


M. Lowcock, qui s’exprimait par vidéoconférence depuis Genève, a rappelé que les famines sont devenues moins fréquentes et moins mortelles ces dernières décennies grâce à l’amélioration des techniques agricoles et une multiplication par quatre, ces 50 dernières années, de la production de grains.

Cette tendance va probablement se poursuivre grâce à l’ingéniosité humaine et aux avancées de la science, a-t-il dit, lors de cette réunion présidée par la Ministre néerlandaise des affaires étrangères, Sigrid Kaag, dont le pays, les Pays-Bas, occupe la Présidence tournante du Conseil de sécurité en mars.
M. Lowcock a également mentionné la réduction globale de la pauvreté et il s’est en particulier félicité des filets de sécurité mis en place dans certains des pays les plus pauvres au cours des vingt dernières années pour parer aux mauvaises récoltes.

Les risques de famine sont désormais circonscrits à un relativement petit nombre de pays affectés par un conflit intense, prolongé et à grande échelle, a-t-il poursuivi. « Près de deux tiers des personnes qui ont faim dans le monde vivent dans des pays en proie à un conflit ».

Les conflits principaux moteurs de l'insécurité alimentaire mondiale

Le Secrétaire général adjoint a précisé que près de 490 millions de personnes mal nourries et près de 80% des 155 millions d’enfants en insécurité alimentaire dans le monde résident dans ces pays. Les conflits, souvent conjugués avec des chocs climatiques extrêmes et des prix élevés des produits de base, sont le moteur principal de l’insécurité alimentaire mondiale, a-t-il déclaré.
« Dans les quatre pays à risque en 2017 – le Yémen, le Soudan du Sud, la Somalie et le nord-est du Nigéria, la famine n’a pu être évitée que grâce à des efforts internationaux concertés », a ajouté M. Lowcock. Il a plaidé pour l’intensification des efforts dans ces pays grâce notamment à un appui financier et à une réponse humanitaire encore plus efficace, couvrant les domaines de la santé, de la nutrition et de l’éducation.

De son côté, le Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley, qui s’exprimait par vidéoconférence depuis Rome au nom également de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds international de développement agricole (FIDA), a aussi estimé qu’il n’y avait aucune raison de souffrir aujourd’hui de la faim dans le monde.

Mais, selon M. Beasley, il ne sera pas possible de mettre fin à la faim dans le monde d’ici à 2030 si les conflits armés se poursuivent.
 
Sur la base de l’expérience syrienne, à chaque fois qu’une personne souffre de la faim, deux migrent, a poursuivi le chef du PAM, qui a aussi expliqué que nourrir les personnes déplacées entrainaient des difficultés et des frais supplémentaires pour les acteurs humanitaires.
Amina Diouf



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