Connectez-vous S'inscrire
https://www.equonet.net/
ecofinance.sn
Facebook
Twitter
Média de veille et d'alerte sur les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilité des ressources extractives au Sénégal et en Afrique.
Veiller sur l'application des obligations du secteur extractif sénégalais.



Frontières Sénégal-Gambie-Mauritanie : inauguration de deux nouveaux espaces de dialogue pour renforcer la paix et la sécurité des populations


Rédigé le 21 Mai 2021 à 14:21 | 0 commentaire(s) modifié le 24 Mai 2021 - 12:51


(Equonet-Dakar) – Les cases de citoyenneté et de bon voisinage à Séléty, en basse-Casamance et de Sory Male, se veulent des espaces de dialogue des communautés locales.


Joseph Mamadou Diop, général de division aérienne et chef de l’État-major particulier du président de la République, Arai Tatsuo, ambassadeur du Japon au Sénégal, et Oulimata Sarr, directrice régionale d’ONU Femmes, ont inauguré ce jeudi la case de citoyenneté et de bon voisinage à Séléty, en Basse-Casamance.

Selon un communiqué de presse transmis à équonet,  une autre case a été inaugurée à Sory Male, dans le nord de la Casamance. Ces deux nouveaux espaces de dialogue devront permettre aux communautés des deux côtés de la frontière de se rassembler et trouver ensemble des solutions pour maintenir la paix et la sécurité.

Le communiqué informe que 50 femmes et jeunes volontaires venus des deux côtés de la frontière se sont préalablement formés au dialogue social avec ONU Femmes, et sont prêts à intervenir pour maintenir les bonnes relations entre les voisins.

«Cette formation était spéciale, car elle parle des réalités de notre communauté. Avec la case, nous avons enfin un espace et des équipements pour nous réunir régulièrement, discuter de la sécurité à la frontière pour maintenir la paix, et surtout renforcer les liens entre les gens qui vivent de chaque côté», a souligné Hilo Goudiaby, une volontaire de Séléty, à la frontière gambienne.

Lors de l’inauguration, Arai Tatsuo a expliqué que le développement durable n’est possible qu’en impliquant les populations. «la paix et la stabilité sont indispensables pour bâtir une croissance économique durable, attirer l’investissement et améliorer la qualité de vie de la communauté», a-t-il soutenu.

Pour sa part, Oulimata Sarr a rappelé la place centrale des femmes et des jeunes pour les bonnes relations entre communautés : «l’implication des femmes et des jeunes dans la cohésion sociale et la sécurisation des frontières est indispensable pour la prévention, le règlement des conflits et la consolidation de la paix dans les communautés transfrontalières», a-t-elle déclaré.

 «Assurément, les femmes constituent avec les jeunes, des acteurs incontournables pour le développement endogène des zones frontalières. Elles jouent également un rôle primordial dans la gouvernance transfrontalière, notamment dans la prévention et la gestion des conflits», a déclaré le général Joseph Mamadou Diop.

Les cases de citoyenneté et de bon voisinage font partie du projet intitulé ‘’Renforcement du leadership des femmes et des jeunes pour la sécurisation et la gestion des zones frontalières au Sénégal’’. Financé par le Japon, il est mis en œuvre par ONU Femmes en partenariat avec la Commission nationale de gestion des frontières.

Selon le communiqué, ONU Femmes et la Commission organisent des ateliers avec les forces de l’ordre sur le genre, en insistant sur la cohésion sociale et la prévention des conflits. Il note que plus d’un hectare de terre a aussi été aménagé pour des activités agricoles, promouvoir l’autonomisation des femmes et le développement économique, deux facteurs incontournables pour une paix durable.
Equonet



Actualité | EcoFinance | Finance | Technologie | Contenu local | Environnement | Contribution | Donneurs | Conseil des Ministres | Nominations | Mines-Hydrocarbures | Energies