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GAZ : l’industrie FLNG en difficulté en Afrique


Rédigé le 21 Janvier 2019 à 14:29 | 0 commentaire(s) modifié le 22 Janvier 2019 - 13:16


(Equonet-Dakar) - Après le début des opérations commerciales sur le navire Hilli Episeyo FLNG de Golar LNG au Cameroun en juin 2018, les espoirs de voir la Guinée équatoriale progresser rapidement avec son propre projet Fortuna FLNG, qui sera le premier développement d’une unité flottante de production de GNL en eau profonde en Afrique, étaient demeurés forts.


Alors que Fortuna devait changer la donne pour l’industrie gazière de la Guinée équatoriale et du reste du continent, le développement du projet de 2 milliards de dollars s’est interrompu en raison d’un manque de financement.
 
Et l’horloge tourne depuis. L’absence de progrès sur ce plan a été si lente que l’opérateur Ophir Energy s’est vu refuser en janvier de cette année l’extension de sa licence lui permettant d’exploiter le bloc R, qui contient la découverte géante de gaz Fortuna.
 
Alors que les aspirations FLNG de la Guinée équatoriale semblent plus incertaines que jamais, 2019 dira si le pays peut trouver les bons partenaires pour replacer le projet sur la carte FLNG de l’Afrique.

Entre-temps, les nouveaux entrants dans l’industrie des hydrocarbures en Afrique font des progrès remarquables dans le développement de leur propre industrie de FLNG. Le 21 décembre dernier, BP a finalement annoncé sa FID pour la phase 1 du développement transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim entre le Sénégal et la Mauritanie, qui impliquera l’installation d’un système FLNG de 2,5 million de tonnes par an (MTPA).
 
Il s’agit du troisième projet africain de FLNG à atteindre une FID après le Hilli Episeyo du Cameroun et le FLNG Coral South de 3,4 MTPA du Mozambique.
 
Source : Chambre africaine de l’énergie
 
Equonet



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