Inclusion financière: le Sénégal atteint la cible minimale fixée à 75% pour l’année 2021


Rédigé le 9 Octobre 2021 à 17:57 commentaire(s) modifié le 11 Octobre 2021 15:22

Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations… En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) - Le taux d’utilisation des services financiers établi à 79,86 pour cent en 2020, assurant au Sénégal l’atteinte de la cible minimale fixée à 75% pour l’année 2021.


Le Conseil national du crédit (CNC) s’est félicité du taux d’utilisation des services financiers établi à 79,86% en 2020, assurant au Sénégal l’atteinte de la cible minimale fixée à 75% pour l’année 2021. Dans un communiqué de presse transmis à equonet,  les membres du Conseil ont noté les avancées enregistrées dans la mise en oeuvre des différentes actions, articulées autour des cinq (5) axes de la stratégie, à savoir la réglementation, l’assainissement et le renforcement du secteur de la microfinance, l’innovation financière, l’éducation financière ainsi que les politiques publiques favorables à l’inclusion financière.
Ils ont souligné l’importance à attacher à l’adoption de la Stratégie nationale d’inclusion financière, dans les meilleurs délais possibles, ainsi qu’au déploiement effectif du programme d’éducation financière notamment dans les écoles et lycées.
 
Réuni le jeudi dernier,  le Conseil national du crédit (CNC)  a pris acte du bilan d’étape de la Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF)  marqué par une forte implication des parties prenantes, sous l’impulsion du Comité national de suivi de la mise en oeuvre (CNSMO) de cette stratégie.
 
Rebond de l’activité des institutions de microfinance
 
Analysant la situation des institutions de microfinance à fin juin 2021, les membres du Conseil ont relevé le rebond de l’activité, avec une progression, en glissement annuel, de 64 milliards FCFA (+16,28%) des crédits établis à 457 milliards FCFA. Ils se sont félicités du reflux des créances en souffrance, après leur forte progression en juin 2020 du fait des effets de la pandémie de COVID-19 sur la clientèle.
 
Le communiqué souligne que cette évolution est induite principalement par le repli sensible des encours de crédits ayant bénéficié de reports d’échéance de paiement. Il rapporte que le Conseil a pris note des points de vigilance sur la situation du secteur, notamment le respect des règles prudentielles et un appui renforcé en matière de mobilisation de ressources dans le contexte de la relance des activités des secteurs et ménages impactés par la pandémie.
 


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