KENYA : une «guerre contre la corruption» qui laisse sceptique


Rédigé le 2 Aout 2018 à 11:50 | 0 commentaire(s) modifié le 2 Aout 2018 14:50



(Ecofinance.sn - Dakar) - Une quinzaine de hauts responsables alignés devant le procureur pour avoir gaspillé de l'argent public: la direction de l'électricien Kenya Power est la dernière "victime" en date de la récente guerre kényane contre la corruption.

Procès et mises à pied se multiplient ces derniers mois au Kenya, un pays à l'économie dynamique mais miné par une culture de pots-de-vin et de malversations que le président Uhuru Kenyatta a promis d'éradiquer.

"Nous allons récupérer tout l'argent volé. Il n'y aura aucune pitié pour les voleurs. Leurs jours sont comptés. Ils seront poursuivis et emprisonnés", a déclaré fin mai le président, réélu en octobre pour un second mandat.

En 2017, le Kenya était à la 143e place, sur 180, dans le rapport annuel de l'ONG Transparency International sur la corruption.

L'enquête visant Kenya Power porte sur l'achat, pour 4 millions de dollars (3,4 MEUR), de transformateurs électriques qui se sont révélés défectueux et inutilisables.

Son directeur général Ken Tarus, suspendu depuis, fait partie des hauts responsables inculpés le 16 juillet pour des faits d'abus de pouvoir et de crime économique. Les modalités de leur procès seront connues le 6 août.

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Papa Souleymane Seck


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