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L'Afrique du Sud fustige le protectionnisme américain


Rédigé le 17 Juillet 2018 à 09:14 | 0 commentaire(s) modifié le 17 Juillet 2018 - 11:01


Les autorités sud-africaines n'apprécient pas les termes de la version 2018 de la loi américaine sur la croissance et les opportunités. Ceux-ci prévoient de nouveaux tarifs douaniers américains mais excluent aussi certains produits comme l'acier. Des dispositions qui selon les autorités sud-africaines, risquent de porter un coup à l'économie de la nation arc-en-ciel.


L'Afrique du Sud fustige le protectionnisme américain

La nouvelle formule de la loi américaine sur la croissance et les opportunités (AGOA) ne fait pas plaisir aux autorités sud-africaines. D'après Rob Davies, le ministre sud-africain du commerce et de l'industrie cité par Africanews, les nouvelles dispositions prises dans la version 2018 de l'AGOA engendrent des dommages collatéraux. Pour le responsable, l'Afrique du Sud est prise au piège.

«Nous en sommes à payer des dégâts collatéraux dans un conflit que nous n'avons pas provoqué et qui omet le fait que nous devons aussi faire face aux conséquences de la surabondance de l'acier sur le marché mondial et que l'Afrique du Sud prend des mesures pour défendre sa propre production», a déclaré Rob Davies.

Selon lui, Pretoria a dû beaucoup se battre pour défendre sa production d'acier, en prenant des mesures parfois «controversées» pour gérer l'équilibre en amont et en aval «dans un processus assez compliqué». «Nous n'avons tout simplement pas la capacité portuaire pour importer tout l'acier dont nous avons besoin. Il y aura donc des effets en cascade. C'est une question qui s'impose à nous», a finalement averti le ministre sud-africain qui craint l'effondrement de secteur local de l'acier.
Rob Davies est même allé plus loin en s'en prenant ouvertement à l'administration Donald Trump. Évoquant les nouvelles dispositions dans l'AGOA qui excluent l'acier, il a indiqué que contrairement à l'objectif qui a été annoncé à son lancement en 2002, notamment de contribuer à accélérer le développement du continent, l'AGOA ne vient pas aider les pays d'Afrique sub-saharienne à se développer. Il vient plutôt les maintenir dans leur statut de producteurs et d'exportateurs de matières premières sans valeur ajoutée, a insisté Rob Davies.


Latribune d'afrique




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