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L’Afrique face à la menace des drones


Rédigé le 4 Février 2020 à 12:14 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Février 2020 - 17:17


(Equonet-Dakar) – En 2020 le nombre de drones au-dessus de nos têtes pourrait atteindre le nombre record de 7 millions. Pour le mettre en perspective, il y a aujourd’hui dans le monde entre 23 600 et 39 000 avions soit près de 180 fois moins qu’il y aura de drones en 2020. Cela pose des risques sécuritaires, ainsi que le souligne Ernest Ceci Peguita, doctorant en droit international en Russie à l'Université RUDN ou à l'Université de l'amitié du peuple de Russie, anciennement connue sous le nom de l'Université Patrice Lumumba, dans cette contribution transmise à Equonet.


Ces deux dernières décennies, le monde a connu une véritable révolution des drones. Le ciel, autrefois apanage des Etats ou des grandes entreprises, est devenu un terrain de jeu de plus en plus accessible grâce à la démocratisation des drones.  Selon La Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale américaine en charge de la règlementation et du contrôle de l’aviation civile, en 2020 le nombre de drones au-dessus de nos têtes pourrait atteindre le nombre record de 7 millions. Pour le mettre en perspective, il y a aujourd’hui dans le monde entre 23 600 et 39 000 avions soit près de 180 fois moins qu’il y aura de drones en 2020.
 
Cette explosion de l’usage et de l’accessibilité des drones en dépit de tous les avantages non négligeables qu’elle comporte, s’accompagne d’importants risques sécuritaires, qui changent totalement la donne en matière detactiques, techniques, et moyens d’attaque et de reconnaissance.
 
Le 4 Août2018, alors qu’il faisait un discours à l’occasion de la célébration du 81eme anniversaire de la garde nationale bolivarienne, le président vénézuélien Nicolas Maduro était la cible de la toute première tentative connue d’assassinat d’un chef d’Etat à l’aide d’un drone vendu au détail.
 
En novembre de la même année, le président nigérian Muhammadu Bukhari annonçait lors d’une réunion avec les chefs d’Etats de la force conjointe de lutte contre le terrorisme dans le Sahel, que les mouvements terroristes avaient commencé à utiliser les drones comme arsenal de combat et de reconnaissance. Donnant ainsi la toute première confirmation officielle de l’usage de drone par les groupes extrémistes sur le continent africain.
 
Les inquiétudes, quant à la problématique sécuritaire que posent les drones, a poussé nombreux gouvernements à interdire leur usage par toute entité autre que l’Etat. C’est le cas, en Afrique, de l’Algérie, de la Cote d’ivoire, du Madagascar, du Sénégal, du Maroc et du Kenya. En tout 18 pays à travers le monde ont interdit le vol de drone sur toute l’étendue de leur territoire. Ces mesures drastiques qui illustrent à la fois les inquiétudes et la difficulté d’assurer la sécurité des individus et de leurs biens face aux drones, peuvent-elles vraiment palier aux risques de l’usage de ces engins par les groupes extrémistes ou toute autres entités malveillantes dans le but de commettre des actes de terreur ?
 
Certainement pas !
 
La solution serait plutôt l’adaptation et la modernisation des armées et des institutions de défense et de sécurité pour faire face à cette nouvelle menace. Les équiper en matériels de défense et de sécurité anti-drone qui permettrait de détecter les drones, les suivre, les immobiliser et les détruire. En effet, autant les drones sont de plus en plus répandus autant la contre-mesure existe. Des Sociétés comme FRESHVALE, propose des solutions efficaces et très bien adaptée à la menace drone, qui permettent de détecter, au besoin d’immobiliser des engins aériens aussi petit que les drones de la marque DJI, les mêmes qui ont été utilisé dans la tentative d’assassinat du président vénézuélien Nicolas Maduro, ils seraient également utilisés par les groupes extrémistes pour des missions de reconnaissance et/ou d’attaque en Afrique.
 
Mieux, les solution anti-drone de Freshvale peuvent être utilisées pour la protection des infrastructures et bâtiments sensibles tels que les aéroports pour lesquels la présence de drones peut entrainer d’énormes perturbation des décollages et atterrissages, Ce fut le cas de l’aéroport de Gatwick au Royaume Unis qui a été fermé en décembre 2018 pendant 36 heures après que des drones aient été perçus survolant son espace aérien.
 
Les drones sont désormais partie intégrante de notre quotidien tout comme les voitures et les motos, de même que ces derniers, l’on ne peut empêcher leur usage à des fins malveillantes. Il convient donc, en plus de l’établissement d’un cadre normatif qui encadre sa possession et son utilisation, de nous munir des moyens adéquats pour pouvoir les contrôler, les suivre et les intercepter au besoin.
 
Ernest Cece Peguita/Contributeur




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