(Ecofinance.sn Dakar) - C'est une nouvelle surprenante. La facture alimentaire mondiale a augmenté de 86 milliards de dollars depuis le début de l'année. Une croissance de 6%.
Pourtant les réserves sont remplies de céréales, de sucre et d'oléagineux, les silos à blé en particulier n'ont jamais été aussi pleins depuis des décennies, ce qui a contenu le prix unitaire de ces produits.
Mais comme le souligne l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), ce sont les quantités achetées par les pays importateurs qui ont progressé, avec la croissance démographique et la reprise de l'économie mondiale, qui a un peu délié les porte-monnaie.
Surtout l'intensification du commerce mondial a fait bondir le prix d'acheminement des denrées. Le coût du transport maritime, en particulier le fret, a augmenté de moitié, il a parfois doublé sur certaines destinations. Le poste transport pèse donc plus lourd cette année dans la facture alimentaire : 10%. Même si l'on n'est pas revenu aux niveaux astronomiques de 2007-2008, c'est un facteur d'inflation très important.
Note salée pour les produits laitiers et la viande
112 milliards de dollars d'importations de produits laitiers, c’est une augmentation de 51% par rapport à 2016. 176 milliards de dollars d'importations de viande, un montant historique pour cette catégorie de produits. Mais la facture a également augmenté de plus de 20% pour les céréales. Quant au sucre, le même bateau du Brésil a coûté plus cher alors que son cours à New York était plus bas.
Une facture alimentaire encore plus lourde pour les pays pauvres
Alors que dans les pays riches la note augmente de 3%, elle grimpe de 11% dans les pays en développement : leur dépendance aux importations alimentaires s'est accrue en 2017, et de l'Egypte au Bangladesh, les pays pauvres n'ont pas bénéficié de la baisse du dollar, monnaie dans laquelle ils achètent leurs produits, puisque leur propre monnaie s'est elle-même affaiblie par rapport au billet vert. Seul l'arrimage à l'euro des pays de la zone franc a permis à cette région d'Afrique subsaharienne d'avoir une inflation de ses importations alimentaires un peu moins forte que celle des autres pays en développement, de l'ordre de 8%
Avec Rfi.fr
Pourtant les réserves sont remplies de céréales, de sucre et d'oléagineux, les silos à blé en particulier n'ont jamais été aussi pleins depuis des décennies, ce qui a contenu le prix unitaire de ces produits.
Mais comme le souligne l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), ce sont les quantités achetées par les pays importateurs qui ont progressé, avec la croissance démographique et la reprise de l'économie mondiale, qui a un peu délié les porte-monnaie.
Surtout l'intensification du commerce mondial a fait bondir le prix d'acheminement des denrées. Le coût du transport maritime, en particulier le fret, a augmenté de moitié, il a parfois doublé sur certaines destinations. Le poste transport pèse donc plus lourd cette année dans la facture alimentaire : 10%. Même si l'on n'est pas revenu aux niveaux astronomiques de 2007-2008, c'est un facteur d'inflation très important.
Note salée pour les produits laitiers et la viande
112 milliards de dollars d'importations de produits laitiers, c’est une augmentation de 51% par rapport à 2016. 176 milliards de dollars d'importations de viande, un montant historique pour cette catégorie de produits. Mais la facture a également augmenté de plus de 20% pour les céréales. Quant au sucre, le même bateau du Brésil a coûté plus cher alors que son cours à New York était plus bas.
Une facture alimentaire encore plus lourde pour les pays pauvres
Alors que dans les pays riches la note augmente de 3%, elle grimpe de 11% dans les pays en développement : leur dépendance aux importations alimentaires s'est accrue en 2017, et de l'Egypte au Bangladesh, les pays pauvres n'ont pas bénéficié de la baisse du dollar, monnaie dans laquelle ils achètent leurs produits, puisque leur propre monnaie s'est elle-même affaiblie par rapport au billet vert. Seul l'arrimage à l'euro des pays de la zone franc a permis à cette région d'Afrique subsaharienne d'avoir une inflation de ses importations alimentaires un peu moins forte que celle des autres pays en développement, de l'ordre de 8%
Avec Rfi.fr