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Le Rwanda demeure en tête du classement CPIA, suivi du Sénégal


Rédigé le 13 Septembre 2018 à 13:49 | 0 commentaire(s) modifié le 14 Septembre 2018 - 13:48



(Ecofinance.sn – Dakar) - Le Rwanda a continué d’être en tête du classement de l’Evaluation 2017 des politiques et des institutions en Afrique (Cpia), à l’échelon régional et mondial, en obtenant une note de 4 sur 6, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) publié mercredi.

Parmi les autres pays bien placés dans le classement régional, on trouve le Sénégal, avec la note de 3,8, suivi de près par Cabo Verde, le Kenya et la Tanzanie, qui obtiennent tous les trois la note de 3,7.

«Dans l’ensemble, un peu plus de la moitié (20 sur 38) des pays de la région qui empruntent auprès de l'Association internationale de développement (IDA) ont affiché des performances relativement faibles, avec des notes inférieures ou égales à 3,2. Les pays fragiles peinent en particulier à faire face aux défis posés par un environnement exposé à des risques élevés de conflit, aux chocs sur les prix des produits de base ou à la menace climatique», souligne le rapport.

Les pays sont notés sur une échelle de 1 (note la plus faible) à 6 (note la plus élevée) pour 16 indicateurs de développement regroupés dans quatre catégories : gestion économique ; politiques structurelles ; politiques d’insertion sociale et d’équité ; gestion et institutions du secteur public. En 2017, la note moyenne pour la région ressortait à 3,1. 

« Le CPIA est un outil important pour les pays africains car non seulement, un meilleur score permet d’augmenter le montant des financements concessionnels octroyés par la Banque mondiale, mais aussi parce que c’est un excellent outil pour élaborer et suivre les politiques publiques », souligne Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. « Par conséquent, nos pays devraient accorder plus d’attention à cet outil important et l’utiliser. »

Depuis 1980, les notes de la CPIA servent à déterminer l’allocation des ressources de l’IDA aux pays les plus pauvres. Elles permettent également de suivre les progrès des économies africaines et de les comparer à ceux des autres pays IDA.
 
Yaye Rokhaya NDIAYE




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