Le Sénégal dans le lot des 45 pays ayant besoin d’une aide alimentaire extérieure


Rédigé le 3 Décembre 2020 à 17:52 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Décembre 2020 13:03

Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations… En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) - Quarante-cinq pays, dont 34 en Afrique, ont toujours besoin d'une aide alimentaire extérieure. Le Sénégal n’y échappe pas.


Quarante-cinq pays, dont 34 en Afrique, ont toujours besoin d'une aide alimentaire extérieure, d'après le rapport trimestriel Perspectives de récoltes et situation alimentaire, également publié aujourd'hui par la Division des marchés et du commerce de la FAO.

Les 45 pays ayant besoin d'une aide alimentaire extérieure sont les suivants: Afghanistan, Bangladesh, Burkina Faso, Burundi, Cabo Verde, Cameroun, Congo, Djibouti, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Guinée, Haïti, Iraq, Kenya, Lesotho, Liban, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Myanmar, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, République arabe syrienne, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République populaire démocratique de Corée, République-Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Venezuela, Yémen, Zambie et Zimbabwe.

Le rapport indique que la production céréalière totale des 51 pays à faible revenu et à déficit vivrier  devrait progresser cette année pour s'établir à 496,3 millions de tonnes - environ 7 pour cent de plus que la moyenne des cinq dernières années - grâce aux volumes considérables produits en Afrique australe et en Extrême-Orient. Cependant, les besoins d'importations de céréales devraient atteindre 73,9 millions de tonnes pendant la campagne de commercialisation 2020-2021, une hausse principalement due aux besoins accrus des pays d'Afrique subsaharienne.

Il est noté dans le rapport que le phénomène accentue le risque que la pluviométrie soit supérieure à la moyenne en Afrique australe et en Asie de l'Est, tandis que les précipitations devraient être plus faibles dans certaines régions du Proche-Orient et d'Afrique de l'Est, ce qui pourrait causer des chocs de production.
 


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