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Le tourisme sénégalais sur la bonne voie, selon jovago


Rédigé le 12 Février 2016 à 11:55 | 0 commentaire(s) modifié le 15 Février 2016 - 21:07


Ecofinance.sn (Dakar) - Le tourisme sénégalais connaîtrait une reprise significative, selon un rapport de jovago.


Le tourisme sénégalais sur la bonne voie, selon jovago
Après une période de récession entre 2012 et 2013, le tourisme sénégalais connaîtrait une reprise significative, c’est en substance ce qui ressort du rapport présenté à la presse par la plateforme jovago.  

Ce rapport présenté mardi aux médias est plutôt optimiste. En effet, selon les informations contenues dans ce document dénommé : Hospitalty Report Sénégal, «l’industrie touristique sénégalaise se porte bien, en dépit de la période de récession de 2012-2013, la tendance est plutôt positive».

Basé sur des données de sources jugées fiables par les responsables de la plateforme hôtelière, notamment l’Organisation mondiale du tourisme, la Banque mondial, ainsi que des données propres à jovago, «ledit rapport vise à mettre à la disposition des journalistes et acteurs du tourisme et de l’hôtellerie un outil d’appréciation du secteur, explique Guillaume Pépin, directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de cette structure.

Quelques points forts

Le Sénégal jouit d’un climat politique et social très calme, ce qui constitue un atout important pour la destination, de ce fait, le pays enregistre la présence d’une forte communauté diplomatique, d'organisation non gouvernementale, et autres institutions régionales et mondiales.

Cette présence a un impact assez positif sur l’hôtellerie car la capitale Dakar accueille chaque année de nombreuses conférences et événements régionaux. Le rapport nous informe également que le Sénégal enregistre un taux d’occupation d’hôtels avoisinant les 34 pour cent, un taux qui reste encore faible mais non négligeable lorsqu’on compare la moyenne en Afrique.

Quatre pôles touristiques sortent du lot, comme Dakar qui concentre 51 pour cent grâce à sa capacité d’hébergement et la présence de grands groupes hôteliers, suivi de la petite-côte et du Sine Saloum  20 pour cent, ensuite de la Casamance 14 pour cent, les autres localités du Sénégal moins nanties en infrastructures totalisent 15 pour cent.

La durée moyenne du séjour des touristes est d’environ 3.5 jours. Consulter le rapport complet ici
L’Hospitality Report Sénégal, nous informe également que l’industrie touristique sénégalaise rapporterait en moyenne à l’économie 300 milliards de francs CFA et qu’un touriste rapporte en moyenne 450 dollars par séjour.

Des nombreux défis à l’horizon…

D’après Ismaël Cabral Kambell, chargé des relations publiques, «affirmer que le tourisme sénégalais se porte bien, ne veut pas dire que les difficultés et autres problèmes ont disparus, il faut comprendre par-là que certains indicateurs nous permettent d’affirmer que le processus de reprise est en marche et traduit dans les chiffres une croissance par rapport aux deux années précédentes. Mais les défis demeurent nombreux».

Le rapport identifie quatre priorités, en premier lieu la formation, en effet malgré la pléthore d’écoles de formation disponibles au Sénégal, elles sont très rares à donner des programmes en tourisme, deuxièmement le marketing des sites touristiques, très peu connus des sénégalais et à l’international, en troisième position le coût de la destination qui demeure très élevé en  dépit des efforts fournis par le gouvernement, enfin les infrastructures, notamment dans l’arrière-pays qui fait face à un manque criard d’établissements hôteliers et autres structures indispensables au développement du tourisme.
Toutefois, afin d’éviter toute polémique, les auteurs de ce rapport ont tenu à préciser qu’il ne s’agit pas à travers ce document d’occulter les problèmes du tourisme sénégalais ou encore ceux des hôteliers, mais de montrer à travers des indicateurs qu’il y a une reprise.
 
«Ebola n’est pas un fait qui date de deux jours, mais 4 ans. Et en autant d’année beaucoup de choses se sont passées, plusieurs mesures ont été prises. Continuer à se focaliser sur Ebola c’est comme si le tourisme sénégalais était mort en 2012. On semble oublier que le Sénégal n’a jamais été un foyer de cette épidémie, et que nous n’avons enregistré qu’un ou deux cas importer. Il faut qu’on aille de l’avant, car le tourisme lui va de l’avant», a conclu Ismaël Cabral Kambell.
 
Papa Souleymane SECK



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