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Les secteurs ouest africains du coton, du maïs et de l’élevage revitalisés, selon un rapport de l’Uemoa et du Coraf


Rédigé le 22 Juillet 2020 à 17:51 | 0 commentaire(s) modifié le 23 Juillet 2020 - 14:44


(Equonet-Dakar) - Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui, les secteurs ouest-africains du coton, du maïs, de l’élevage, de l’aquaculture et de la volaille sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd’hui qu’il y a quelques années.


Du Bénin au Burkina Faso en passant par la Côte d’Ivoire, les petits exploitants agricoles ont considérablement amélioré leur situation grâce à l’adoption d’innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche.

«Pour nous, ces résultats répondent de manière significative à nos attentes», déclare M. Abdallah Boureima, Président de la Commission de l’UEMOA.

En 2014, la Commission de l’UEMOA a financé le CORAF pour améliorer les secteurs du maïs, du coton, de l’élevage, de la volaille et de l’aquaculture grâce à la recherche.

«Cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l’UEMOA», déclare le Dr Abdou Tenkouano, Directeur Exécutif du CORAF.

Avec un investissement de 1,5 milliard de FCFA de la part de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), le CORAF, une institution de coordination régionale de la recherche basée à Dakar, a mis en œuvre un projet de recherche collaborative de cinq ans. Le projet a renforcé la résilience des communautés bénéficiaires et a contribué à améliorer les moyens de subsistance de milliers de personnes dans les États membres de l’UEMOA.

L’UEMOA est une union douanière composée de huit pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). L’économie alimentaire des pays membres de l’Union est actuellement estimée à 43 milliards de dollars US, ce qui représente près de 30 % du produit intérieur brut. Cela fait du système alimentaire un pilier majeur des huit économies de l’UEMOA.
 
Quels sont les principaux résultats du projet ?

Huit mille cinq cent quarante-six ménages ont bénéficié directement du projet, dont vingt-trois pour cent sont des femmes, selon le rapport.

Le document souligne que la plupart des technologies générées tout au long du projet ont été diffusées par le biais de plateformes d’innovation. Il s’agit de lieux d’échange, d’apprentissage, de partage et d’adoption informels de technologies, d’innovations et de meilleures pratiques agricoles entre les principaux acteurs de la chaîne alimentaire d’une communauté donnée.

Au total, quinze plateformes d’innovation ont été créées et fonctionnent dans les huit pays de l’UEMOA. Environ 5 500 personnes ont interagi sur ces plateformes, ce qui représente 27 % des femmes.
 
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