Connectez-vous S'inscrire
https://www.equonet.net/
ecofinance.sn
Facebook
Twitter
Média de veille et d'alerte sur les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilité des ressources extractives au Sénégal et en Afrique.
Veiller sur l'application des obligations du secteur extractif sénégalais.



PERSPECTIVES ECONOMIQUES: Un taux de croissance de 7% prévu en 2018


Rédigé le 31 Octobre 2017 à 10:09 | 0 commentaire(s) modifié le 31 Octobre 2017 - 10:14


Le Sénégal table sur un taux de croissance de 7% en 2018. La révélation a été faite par Bassirou Samba Niasse, secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Il présidait la cérémonie de lancement du dernier rapport du Fmi sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharien



(Ecofinance.sn Dakar) - Le Fonds monétaire international (Fmi) a publié, son dernier rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne. Présidant l’ouverture de la cérémonie, Bassirou Samba Niasse, secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, a annoncé un taux de croissance du Pib réel de 7% en 2018 après un taux de 6,8% en 2017.

Selon M. Niasse, la présentation de ce rapport intervient dans un contexte particulier, marqué par un retour de la croissance forte et durable dans notre pays. «Il m’est agréable d’affirmer avec certitude que depuis la mise en œuvre du PSE, le Sénégal n’est plus ce pays avec une faible croissance continue. Un taux de croissance du PIB en 2017 est attendu à 6,8%, après 6,7% enregistré en 2016 et 6,5% en 2015 », a déclaré M. Niasse. «Les raisons de cette embellie sont multiples.

Certes, nous bénéficions d’un environnement international plus favorable que les précédentes années, mais cette croissance est le fruit d’énormes efforts de la part de l’Etat, sous l’impulsion du président Macky Sall qui a mis en place un cadre incitatif pour le secteur privé, mais aussi a actionné le levier de la dépense publique », a-t-il expliqué.

Il a jugé opportun de rappeler quelques points marquants de l’évolution récente et les perspectives concernant la situation économique en Afrique subsaharienne et au Sénégal, en particulier.

«En effet, les dernières prévisions du FMI tablent sur un taux de croissance de l’économie mondiale de 3,6% en 2017 et 3,7% en 2018. En Afrique sub-saharienne, la croissance devrait être de 2,6% en 2017 et 3,4% en 2018. Au Sénégal, nos services prévoient en 2018, un taux de croissance du PIB réel de 7%, après 6,8% en 2017 », a-t-il fait remarquer.

Bassirou Samba Niasse soutient que cette présente cérémonie intervient dans un contexte marqué par la mise en œuvre en Afrique, de beaucoup de stratégies de développement économique et social ayant pour la plupart une double ambition.

Dans un premier temps, elles cherchent à modifier les structures économiques de nos pays à travers une transformation structurelle afin de les mettre sur la trajectoire de l’émergence. Deuxièmement, elles visent la promotion de l’emploi, en particulier au bénéfice des jeunes pour éradiquer la pauvreté et garantir la cohésion sociale.
Il affirme avec insistance que le thème de l’ajustement budgétaire constitue une question centrale pour tout décideur politique et en particulier pour un ministre des Finances d’un pays en développement. 

Dans nos pays, explique-t-il, le besoin de développement exige d'importantes infrastructures économiques et sociales.
«Sans faire de fétichisme budgétaire, nous assumons avec responsabilité les dépenses indispensables pour le bien-être des populations les plus vulnérables et le développement de notre secteur privé, sans toutefois occulter la nécessité d’avoir un cadre macro-budgétaire viable ». 




Dans la même rubrique :
< >

Actualité | EcoFinance | Finance | Technologie | Contenu local | Environnement | Contribution | Donneurs | Conseil des Ministres | Nominations | Mines-Hydrocarbures | Energies