PETROLE-GAZ : l’Angola poursuit son chemin de réformes, le Sud Soudan marche vers la paix


Rédigé le 22 Janvier 2019 à 13:46 | 0 commentaire(s) modifié le 23 Janvier 2019 13:36


(Equonet-Dakar) - Depuis son entrée en fonction à l’été 2017, le président angolais João Lourenço a mis en œuvre un programme réformiste optimiste qui transforme radicalement la gouvernance du secteur pétrolier et gazier du pays.


L’Angola se réforme rapidement, mais les forces du marché permettront-elles que ces changements se fassent à ce rythme et produisent les résultats escomptés par le gouvernement ?

Alors que les investisseurs internationaux semblent le penser, Total et BP ayant signé d’importants accords pour renforcer leurs activités en Angola ces derniers mois, 2019 dira si l’industrie pétrolière internationale est convaincue du retour de l’Angola comme frontière africaine compétitive ou non.
 
Afin de présenter le travail accompli par Sonangol et le gouvernement angolais pour générer davantage d’investissements dans l’industrie pétrolière et gazière du pays, l’Angola soutient une conférence internationale organisée par Africa Oil & Power à Luanda du 4 au 6 juin 2019, où sera lancé l’Appel d’offre des champs marginaux.
 
Il s’agira du premier road-show officiel organisé en Angola sous l’administration actuelle, et devrait dévoiler un nouvel ensemble de réformes et d’engagements d’investissement.

La marche du Sud-Soudan vers la paix

La progression majeure au Soudan du Sud, et sur laquelle repose l’ensemble de l’économie, est celle des accords de paix. Les autorités soudanaises et sud-soudanaises ont maintes fois démontré leur attachement au processus de paix, qui est resté dans l’ensemble pacifique.

Cependant, les accords de paix se traduiront-ils par des promesses d’investissement et injections de capitaux dans l’économie du Soudan du Sud cette année ?
 
Certains signaux le laissent penser, suite à l’annonce l’an dernier que le Central Energy Fund sud-africain investirait un milliard de dollars au Soudan du Sud. Cependant, les marchés restent sceptiques et les observateurs resteront pragmatiques et attendront de voir comment la transition pacifique sera gérée et comment la production pétrolière reprendra avant de s’aventurer davantage dans le pays.
Equonet


Dans la même rubrique :