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Politique-Dette-Technologie en Afrique : les notes de la Banque mondiale


Rédigé le 13 Septembre 2018 à 23:24 | 0 commentaire(s) modifié le 18 Septembre 2018 - 19:46



(Ecofinance.sn – Dakar) - L’année 2017 marque un arrêt de la dégradation globale observée ces dernières années, indique la Banque mondiale.

«La qualité moyenne des politiques et des institutions dans les pays d’Afrique subsaharienne est restée, dans l’ensemble, inchangée en 2017. Cette stabilité contraste avec la détérioration observée les années précédentes. La tendance à la stagnation de la note globale de la CPIA dans la région en 2017 se reflète dans celle de la gestion économique».

Les pays africains doivent surveiller la progression de leur ratio dette publique/PIB, estime la Banque mondiale

«La note régionale dans le domaine de la politique de la dette est tombée à 3,1 en 2017. Cette détérioration intervient pour la deuxième année consécutive. Elle reflète le poids croissant de la dette publique dans les pays africains. L’alourdissement du fardeau de la dette pose des risques de non soutenabilité de l’endettement public à terme. La composition de la dette a en outre changé, les pays tendant davantage à se financer sur les marchés, au détriment des emprunts concessionnels traditionnels. En mars 2018, près de la moitié des pays à faible revenu de la région présentaient un risque élevé de surendettement ou étaient surendettés, soit plus du double par rapport à 2013».

Le développement de l’Afrique dépendra de sa capacité à exploiter les possibilités offertes par les nouvelles technologies, selon la Banque mondiale

«La part des adultes disposant de comptes bancaires mobiles en Afrique subsaharienne est passée de 12 à 21 % entre 2014 et 2017. Cette augmentation est, de loin, la plus élevée parmi toutes les régions du monde. La mise en place progressive, au niveau des pays, de systèmes régionaux centralisant l’évaluation du crédit offre des perspectives de meilleure inclusion financière au cours des prochaines années. L’Afrique doit exploiter les possibilités offertes par les nouvelles technologies et s’ouvrir pleinement à l’innovation : c’est peut-être là que réside son plus grand potentiel de développement».
 
Papa Souleymane SECK



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