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Réforme bancaire Bâle II et III : Les PME vont-elles suivre la cadence ?


Rédigé le 28 Décembre 2017 à 13:27 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Décembre 2017 - 13:33


Les Petites et Moyennes Entreprises (Pme) qui représentent près de 80% de nos économies locales, seront-elles au rendez-vous pour se soumettre aux exigences de la réforme bancaire Bâle 2 et Bâle 3 ?


(Ecofinance.sn Dakar ) - La question s’impose vue les contraintes auxquels la plupart des PME est confrontée. Des difficultés dont la plus essentielle réside dans l’absence d’états financiers certifiés. Ce qui induit une absence presque totale de l’identité de l’entreprise. 

Le spécialiste en banque interpellé sur la question est catégorique : « Il y a des tas de PME où c’est impossible pour elles de se soumettre à Bâle 2 et Bâle 3 car elles n’ont pas des états financiers certifiés et dans ce cas c’est ne pas connaitre nos  pays ». 
L’idée même de faire Bâle 2 et Bâle 3, n’est pas pour autant mauvais, compte tenu des changements attendus dans le Plan Comptable Bancaire Révisé(PCBR). 

Par ailleurs, ce qui semble gênant aux yeux des connaisseurs, c’est le rythme  de la préparation pour enclencher cette réforme. 
Sur le PCBR, on décide que maintenant toutes les créances impayées de plus de trois mois deviennent des créances douteuses. Ce qui s’affiche comme un rouleau compresseur face à des entreprises hautement fragile. 

Ce qui réconforte certains observateurs c’est l’effet assainissement du secteur bancaire. Selon certains acteurs avertis, les réformes de Bâle 2 et Bâle 3 vont aider à améliorer la qualité des crédits, rendre le système bancaire plus solide. 
Mais, se sont-ils désolés, ne contribuera pas au développement du crédit et de l’économie. C’est là que l’autorité de la Banque Centrale qui détient tous les pouvoirs et la capacité technique, est grandement sollicitée pour remettre de l’ordre dans le secteur et anticiper sur toute éventualité. 

Devant n’importe quel cas de figure, il est important de rappeler la place importante du crédit dans nos économies,  de même que le besoin d’assouplissement des règles de distribution des crédits. Ainsi, face à nos besoins pressants, l’inflation sonne  plutôt comme une bonne chose pare qu’elle génère et insuffle un peu de croissance. 
 




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