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SENEGAL : réflexion sur la pérennisation de l’utilisation des services d’information climatique et météorologique


Rédigé le 11 Mars 2019 à 23:44 commentaire(s) modifié le 12 Mars 2019 - 17:38


(Equonet-Dakar) – Les expériences tirées de l’USAID/CINSERE et les perspectives pour la durabilité du système d’information climatique et météorologique du Sénégal (SICS) ont été présentées aujourd’hui aux participants d’un atelier organisé à cet effet par l’USAID en partenariat avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) et de la plateforme science politique pour l’adaptation de l’agriculture et de la sécurité alimentaire au changement climatique (CCASA).


Il s’agissait, pour le premier jour de l’atelier, de partager avec les différentes parties prenantes les connaissances acquises et les leçons apprises de l’USAID/CINSERE et de la CCASA, d’explorer les moyens de renforcer la gouvernance des systèmes alimentaires nationaux ainsi des acteurs locaux, des communes, et d’institutionnaliser les groupes de travails pluridisciplinaires.  
 
Ensuite, il sera question d’explorer les opportunités de développement des SICS pour le secteur de l’élevage et de discuter de la mise en place d’une stratégie de mise à l’échelle desdits SICS.
 
Si l’accent est mis à la pérennisation de l’utilisation des SICS, c’est parce que ceux-ci constituent un outil d’adaptation aux changements climatiques.
 
«Le changement et la variabilité climatiques affectent fortement la productivités des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche au Sénégal. En entrainant une mauvaise répartition des précipitations dans l’espace et le temps, le changement climatique a pour conséquences une insécurité alimentaire généralisée dans tout le pays», soulignent les organisateurs de l’atelier dans une note d’information destinée aux médias.
 
A titre d’exemple, ils citent l’intensification des phénomènes météorologiques tels que la hausse de la température de surface de la mer, la houle, les marrées, les vents et le brouillard, qui a entrainé une migration des poissons vers le nord et une augmentation des risques pour les pêcheurs  (décès et pertes d’équipement).
 
«Sous ce rapport, la réduction des effets négatifs des changements climatiques sur l’agriculture nécessitera des efforts d’adaptation et d’atténuation conformes à la Déclaration de Malabo concernant l’engagement à renforcer l’adaptabilité des moyens de subsistance et des systèmes de production à la variabilité climatique et aux risques connexes», indiquent-ils.  
 
Au cours des trois dernières années (2016-2018) de mise en œuvre du projet, le CCAFS et l’ANACIM se sont associés pour mettre en place d’importants services d’information climatiques et météorologiques qui répondent aux besoins des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs, établir des canaux de diffusion appropriés des informations climatiques et former les utilisateurs finaux à la compréhension et à l’utilisation efficace des informations climatiques.
 
L’ultime objectif étant d’identifier des modèles commerciaux et des institutions durables qui iront au-delà des efforts du projet.
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