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Saint-Louis-Commerce : il est fait bon marché ces temps qui courent


Rédigé le 12 Mai 2016 à 20:50 | 0 commentaire(s) modifié le 12 Mai 2016 - 21:14


Ecofinance.sn (Saint-Louis) – En dehors de quelques légumes qui restent chers, les ménages saint-louisiennes ne se plaignent pas du tout ces temps-ci.


Le marché du faubourg de Sor, Saint-Louis du Sénégal
Le marché du faubourg de Sor, Saint-Louis du Sénégal
Ce jeudi matin, au marché du faubourg de Sor communément appelé ‘’Tendjiguéne’’, le marché principal de la ville de Saint-Louis, l’ambiance était grandiose. Le brouhaha des clients qui marchandaient et des commerçants qui les appelaient s’entendait à des mètres du lieu. Comme c’est toujours le cas.

Il  regroupe toutes les catégories de commerce. Il y a des vendeurs de légumes, de poisson, d’alimentation générale,  mais aussi de toutes autres catégories de marchandises   connues  au  Sénégal.

Panier à la main, les femmes s’y dirigent souvent en premier lieu chez les vendeurs de poisson avant de cheminer vers ceux de légumes, car selon Awa Fall, étudiante à l’université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) et femme de ménage, «la raison est que si on achète en premier lieu les légumes et qu’on ne voit pas le poisson après ce  sera  un  gâchis».

Un peu plus loin, une femme, la trentaine d’années, est en pleine marchandage. Derrière ses lunettes de soleil, elle est habillée d’une taille basse en wax jaune et une jupe plus ou moins semblable. Du nom d’Astou Ndiaye,  elle portait sur sa main gauche son panier de marché de couleur bleue et sur sa main droite une pochette noire.

Interrogée,  Astou rend grâce au Bon Dieu parce qu’il fait bon marché. «Dieu merci.Ces temps-ci, les prix des légumes ont baissé par rapport aux dernières semaines. Il en est de même pour le poisson,  mais les prix ne sont pas  fixes. Le tas de poisson que j’ai acheté hier  m’a couté 300 F CFA alors qu’aujourd’hui, il se vend à 150 F CFA. Ils changent en tout cas du jour au lendemain. Et je ne serai pas surpris demain si les prix augmenteront», a-t-elle dit.

Une affirmation confirmée par une des dames commerçantes interviewée. Assise devant sa petite table, elle nous a fait part des prix des quelques légumes dont le batagnsé (l’aubergine) qui coûte  200 F CFA le kg, le djaxatou  qui est à 400 F CFA le kg (qui commence à augmenter) , la carotte qui vaut entre 350 et 400 F CFA le kg et le navet qui est à 250 F CFA  le kg .

Par contre, l’igname devient de plus en plus chère.  Il coute 500 F CFA le kg alors que son prix était à  400 F CFA la semaine dernière. Le gombo (kandja)  et le citron sont quant ’à eux toujours rares et couteux. Et le fait qu’on ne soit pas en leur période explique le pourquoi. Leurs prix est à 500 F CFA le kg.

La patate qui est actuellement sur le marché provient du Fouta et se vend à 250F CFA le kg même si d’autre vendeurs disposent de celle de Walo qu’ils vendent à 300 F CFA . L’oignon et la pomme de terre locaux appelés ‘’mbaye’’ sont toujours présents  et s’achètent  entre   175  F CFA et 200 F CFA le kg d’oignon  et à  300 F CFA le kg de pomme de terre.

Les légumes utilisés pour  l’assaisonnement sont souvent mis en tas pour être vendu à 100 FCFA. C’est le cas de l’herbe de l’oignon, du persil et  du ‘’bissap ‘’( frais et sèche). Ce qui est le contraire du piment frais qui reste un peu cher du fait que le kg est à 1250 F CFA et du poivron ( kani salade)  qui coûte 500 FCFA.

De même, les ménagères ont exprimé leur désir de voir le prix de l’huile revu à la baisse.

«Le prix de l’huile est à revoir parce que moi et mes semblables qui doivent acheter 2 litres et demi par jour pour le déjeuner et le diner sachant que le prix du litre coute 800 F CFA, c’est un peu difficile pour nous. Si ce sont les taxes qu’impose le gouvernement qui le rendent aussi cher, l’Etat  doit les revoir pour nous aider», a plaidé l’une de la clientèle du marché.

Les clients et vendeurs dudit marché affirment tous  que le prix des légumes comme l’igname le chou et le djakhoutou commencent à hausser. Par contre  le gombo est de plus en plus présent sur le marché.
 
 
 
Mame Diarra SYLLA (Stagiaire)



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