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Saint-Louis (Ndar) : dans l’ambiance commerciale du Gamou Serigne Babacar Sy


Rédigé le 15 Mai 2016 à 23:23 | 0 commentaire(s) modifié le 15 Mai 2016 - 23:33


Ecofinance.sn (Saint-Louis) – Comme par le passé, le petite commerce de détail de beaucoup de produits était au rendez-vous du traditionnel Gamou de Ndar.


Saint-Louis (Ndar) : dans l’ambiance commerciale du Gamou Serigne Babacar Sy
Hier samedi, dans toute la journée, les alentours du lycée Charles de Gaules de Saint-Louis étaient bondés de monde. De nombreux bus, des cars, des taxis et autres particuliers attirent l’attention. L’attraction est plus marquée par le petit commerce de détail.

C’est l’effet d’entraînement de la 62 ième édition du Gamou  (évènement religieux dédié au Prophète de l’Islam, Seydina Mohammed ‘’PSL’’) annuel de Saint Louis. Initié par Seydi Ababacr Sy, fils d’El Hadji Malick Sy, fondateur de la Tarikha (communauté) Tidiane pour rappeler aux fidèles les enseignements de ce dernier, cette nuit du Prophète se tient dans l’enceinte du lycée depuis deux ans.

Entre les vendeurs, les acheteurs, les visiteurs et les autres qui entrent et sortent dans l’établissement, l’atmosphère est gaie. Comme ce fût le cas dans les éditions précédentes. Les clients font d’incessant aller-retour entre les différents commerçants soit par curiosité, soit pour acheter.

Quant aux vendeurs, ils guettent dans tous les coins les clients pour écouler leurs produits avant la fin du Gamou. 

Des marchandises comme des biscuits, des calebasses, des mortiers et pilons, des fourneaux, des chapelets, des livres de coran, des djellabas, des chapeaux, des photos et T-shirt  à l’effigie de la famille Tidianiya  etc  sont étalées tout au long de la devanture de l’établissement scolaire. Cependant le poisson sec, les biscuits et les calebasses sont plus nombreux  à être exposés.

Pour certains commerçants interrogés, la vente est relativement calme. Commerçante de calebasse originaire de Saint-Louis, Coumba Bâ, la soixantaine,  est de cette catégorie. «La vente n’est pas trop rapide, même si les clients viennent, ils n’achètent que rarement», affirme-t-elle.    

Abdou Sakho, un autre vendeur venu de Dakar pour la circonstance est debout à côté de la porte du lycée. Vêtu d’un caftan bleu avec un bonnet carré blanc et un chapelet autour de son cou, il tient dans sa main des T-shirt et des photos avec des portraits de la famille Tidiane qu’il vend.

Contrairement à Coumba Bâ, lui rend grâce à Dieu car, dit-il «le commerce marche merveilleusement bien. Ce que je vends le Gamou  est largement supérieur comparé  aux autres jours.»

Du côté des clients, ils trouvent un peu cher les marchandises. Pour eux, les prix ont grimpé par rapport aux dernières années. «Le poisson sec que j’ai acheté aujourd’hui à 300 FCFA le kg, l’année dernière, on me l’avait vendu entre 150 et 200 FCFA», dixit Awa Diop une cliente venue de Thiès (70 km de Dakar) pour le Gamou.

Cependant, Les commerçants venus de Saint Louis et des autres régions du Sénégal  trouvent que la crise économique du Sénégal ne heurte pas trop leur commerce. Mais certains clients trouvent ces marchandises chères par rapport aux années précédentes.
Mame Diarra SYLLA (Stagiaire)



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