Sénégal-Arachide : pour une politique et stratégie cohérente sur le long terme.


Rédigé le 29 Décembre 2016 à 11:23 commentaire(s) modifié le 30 Décembre 2016 21:50


ecofinance.sn (Dakar) - La définition d’une politique et une stratégie cohérente est indispensable pour le développement de l’arachide au Sénégal.


Arrêter et faire une étude de la situation afin de définir une politique et une stratégie cohérente sur le long terme. Voilà ce qui ressort du débat sur l’avenir de la filière arachide au Sénégal, thème introduit par Youssoupha Diallo, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural et président du conseil d’administration de Suneor/Sonacos.Sa.

Tenue au siège de la Banque mondiale, la rencontre a enregistré la participation des acteurs de la filière ainsi que des chercheurs et membres de la société civile.

Les intervenants ont trouvé nécessaire de faire  un recentrage du rôle du ministère en charge de l’agriculture, c’est-à-dire comment le ministère va se concentrer sur sa mission traditionnelle d’accompagnement du paysan ?

Ils ont suggéré quelques ingrédients  qu'il faut considérer dans une nouvelle politique. Ceux-ci concernent l’accord sur l’augmentation de la productivité et du rendement, l’accord sur la réforme du Cenia, la revue de l’économie politique de l’arachide, la réforme pour mitiger la rente, l’allocation des ressources publiques au profit du développement économique, la place centrale des producteurs dotés d’un sens économique, la problématique de la subvention et la fixation du prix et le niveau de taxation opportune.

Les intervenants ont aussi indiqué quelques mesures critiques méritent d’être prises pour optimiser les ressources allouées en ce moment, en attendant de définir la nouvelle politique. Elles portent sur la traçabilité de la distribution des semences, l’organisation en faîtière des producteurs pour l’acquisition de l’engrais, la traçabilité et impact des graines exportées et la rationalisation de la subvention.

Cette réflexion initiée par le groupe Lead (un groupe d’experts) pourrait constituer un point de départ de l’atelier du ministère sur la politique arachidière de l’Etat.
Yaye Rokhaya NDIAYE


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