Connectez-vous S'inscrire
https://www.equonet.net/
ecofinance.sn
Facebook
Twitter
Média de veille et d'alerte sur les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilité des ressources extractives au Sénégal et en Afrique.
Veiller sur l'application des obligations du secteur extractif sénégalais.



Sénégal/Banque mondiale : un nouveau cadre de partenariat pour poursuivre les réformes structurelles


Rédigé le 5 Mars 2020 à 21:19 | 0 commentaire(s) modifié le 7 Mars 2020 - 13:33


(Equonet-Dakar) – La Banque mondiale (Bm) réaffirme son engagement visant à accompagner les réformes structurelles qui permettront au Sénégal d’accéder au statut d’économie émergente en 2035.


Le Conseil des administrateurs du groupe de la Banque mondiale a examiné aujourd’hui le cadre de partenariat (CPF) avec le Sénégal pour les exercices 2020-24 et exprimé son total soutien à l’engagement de l’institution visant à accompagner les réformes structurelles qui permettront au pays, grâce à une transformation économique réussie, d’accéder au statut d’économie émergente en 2035. 

Dans un communiqué de presse transmis à Equonet, il réaffirme ainsi son engagement à maintenir et approfondir son appui à l’ambitieux programme de réformes des autorités sénégalaises. Il soutien aussi avoir pris acte de la volonté d’installer une croissance tirée par le secteur privé dans les secteurs de l’énergie et l’économie numérique et se félicite de l’engagement du cadre de partenariat-pays à accélérer la réduction de la pauvreté et s’atteler aux inégalités, à travers des investissements dans le capital humain, la création d’emplois et la transformation de l’économie.

Le directeur des opérations de la Bm pour le Sénégal, Nathan Belete, estime que «le pays aborde la troisième décennie du 21e siècle avec des perspectives extrêmement prometteuses. Cette nouvelle stratégie de partenariat va aider le Sénégal à exploiter tous ses atouts pour surmonter des obstacles persistants et concrétiser les transformations qui lui permettront de parvenir au statut d’économie émergente en 2035.»

Le communiqué rappelle que depuis 2014, l’économie sénégalaise progresse au rythme de plus de 6  pour cent par an. Cette trajectoire de croissance, qui en fait l’un des pays d’Afrique subsaharienne les plus performants, témoigne d’une amorce de la transformation structurelle sous-tendue par des réformes axées sur l’amélioration du climat de l’investissement, de la gouvernance et des investissements dans les infrastructures, l’énergie et l’agriculture. Les perspectives sont favorables et, à la faveur d’une hausse des investissements et des exportations, le rythme devrait rester alerte en 2020, autour de 6,8  pour cent. Et à condition de maîtriser les fragilités budgétaires et de mettre en œuvre des réformes attractives pour les investisseurs privés, la croissance pourrait franchir la barre des 7 pour cent en 2021.

«Nous sommes convaincus que le cadre de partenariat tirera pleinement parti de la stratégie d’IFC, qui anticipe un ambitieux programme de réformes en amont pour catalyser une hausse des investissements privés au Sénégal», souligne Aliou Maiga, directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.

«La MIGA va s’employer à susciter des investissements étrangers à travers ses instruments d’assurance du risque politique, y compris dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des transports, tout en exploitant l’engagement de l’IDA et d’IFC. Elle continuera par ailleurs à étudier les leviers à actionner pour étayer les investissements publics dans ces secteurs, grâce à son instrument de rehaussement du crédit», explique Hoda Atia Moustafa, directrice régionale du bureau de la MIGA en Afrique, à Dakar.
Equonet



Actualité | EcoFinance | Finance | Technologie | Contenu local | Environnement | Contribution | Donneurs | Conseil des Ministres | Nominations | Mines-Hydrocarbures | Energies