Sénégal : la compensation tarifaire sur l’électricité ramenée à 77 milliards.


Rédigé le 20 Mars 2017 à 11:57 commentaire(s) modifié le 24 Mars 2017 16:55

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Makhtar Cissé, directeur général de la société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec).


(Ecofinance.sn – Dakar) - L’année 2014 a été remarquable pour ce qui concerne particulière l’électricité. Selon le rapport final de la revue annuelle de l’arrangement cadre relatif aux appuis budgétaires (Acab) signé par le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers (Ptf), la compensation tarifaire sur l’électricité qui était de plus de 125 milliards en 2012 est ramenée 77 milliards F Cfa en 2014 sans impact sur les tarifs.

A cet égard, le document précise qu’aucune compensation n’a été versée par l’Etat en 2015.

Ces améliorations constatées dans le service public de l’électricité sont aussi notées dans le secteur de l’énergie où le rapport signale l’absence de pénurie de produits pétroliers durant la période 2015-2015.
Dans la même foulée, il fait état de la redéfinition des primes et pénalités prévues dans le contrat de performance de la Société nationale d’électricité (Senelec), permettant ainsi de réduire le montant de la compensation tarifaire initialement prévu dans le budget de 2015.

«Une convention de compensation de créances a été signée, ce qui a également permis de clarifier les relations financières entre l’Etat du Sénégal et la Senelec», informe le document précisant que l’avenant n°1 au contrat de performance a été signé en septembre 2014. 

«En effet, les comptes 2014 de la Senelec ont été certifiés et validés par le conseil d’administration ainsi que l’assemblée générale de l’entreprise. Le document, portant primes et pénalités en matière d’usage de l’électricité, a été validé. Dès lors, les comptes de la Senelec sont tenus suivant une séparation organique entre la production, le transport et la distribution, telle proposée dans la lettre de politique de développement du secteur de l’énergie», souligne le rapport.

Pour ce qui est de la mise en œuvre du plan de restructuration financière approuvé en 2012, il informe de la signature de l’avenant à la convention de règlement croisé de dettes. Il fait savoir que les rapports d’audit de 2013 et 2014 ont été transmis par le consultant et de la disponibilité du procès-verbal du conseil d’administration de la Senelec.

Le gouvernement est dans une dynamique de révision du cadre légal, réglementaire et institutionnel du secteur de l’énergie. A cet égard, le document informe du recrutement d’un cabinet-consultant, sous la supervision de la Banque mondiale.

Il fait aussi état de la disponibilité, au niveau du secrétariat général du gouvernement, du projet de loi d’orientation modifiant la loi 98/29. Lequel a été transmis aux différents ministères pour observation avant la convocation du comité technique de validation.

Enfin, le rapport signale que l’adoption des textes du nouveau cadre révisé du secteur de l’énergie, au besoin, d’un code de l’énergie était attendue en 2016. Nous n’avons d’information sur ce qu’il en est actuellement. 


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