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Sénégal : le Fmi confirment ses bonnes prévisions de croissance


Rédigé le 19 Décembre 2017 à 21:48 | 0 commentaire(s) modifié le 20 Décembre 2017 - 11:34


Le Conseil d’administration du FMI vient d’achever la cinquième revue des résultats économiques enregistrés par le Sénégal dans le cadre d’un programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE). Un exercice au terme duquel le FMI reste optimiste quant aux perspectives économiques du pays, projetant une croissance supérieure à 6 % en 2017.


Sénégal : le Fmi confirment ses bonnes prévisions de croissance
(Ecofinance.sn Dakar) - « Le Sénégal connaît une situation macroéconomique stable. La croissance devrait dépasser 6 % en 2017 pour la troisième année consécutive, dans un contexte de faible inflation », se félicite l’institution dans un communiqué de presse.
 
Elle relève par ailleurs une « baisse progressive » du déficit budgétaire «sur les dernières années ». Selon le Fonds, il  « devrait atteindre 3,7 % du PIB en 2017 ».
Hausse importante de la dette
« Cependant, la dette a augmenté à un rythme plus important que ce que laisserait croire le niveau du déficit, car le Trésor a dû combler les déficits du Groupe La Poste et de la caisse de retraite de la fonction publique, en plus des dépenses au titre des budgets des années précédentes », relève le fonds dans un communiqué de presse.
 
Il annonce que «le déficit des transactions courantes devrait se creuser à 7,8 % du PIB en 2017 en raison de la hausse des prix du pétrole et du léger ralentissement de la croissance des exportations, renversant ainsi la tendance à la baisse observée ces dernières années ».
Des résultats satisfaisants
Malgré tout, il souligne que «les résultats du programme à fin septembre 2017 ont été satisfaisants ». « Tous les critères d’évaluation et objectifs indicatifs à fin juin 2017 ont été respectés, à l’exception de l’objectif indicatif sur les recettes fiscales, en raison d’un niveau de recettes pétrolières inférieur aux projections. Sur les trois repères structurels (RS) fixés pour cette revue, deux ont été respectés, tandis que des efforts supplémentaires doivent être consentis pour le troisième RS relatif à la mise en service intégrale de la plateforme d'échange d'informations entre les administrations fiscale et douanière pour accroître le recouvrement des recettes. »
Les perspectives de l’économie sénégalaise restent, dans l’ensemble, positives. Le Sénégal doit poursuivre la mise en œuvre de son programme de réformes structurelles afin de préserver le taux de croissance élevé enregistré ces dernières années, encourage l’institution financière.
Accélérer les réformes
 Le pays a progressé dans l'exécution des projets d'infrastructures, mais il doit à présent accélérer la mise en œuvre des réformes pour améliorer le climat des affaires et attirer des investissements privés. À ce titre, la nouvelle Zone économique spéciale pourrait jouer un rôle catalyseur en tant que modèle de bonne gouvernance.
 
 Il faudra aussi davantage avancer sur le plan des mesures pour faciliter l'accès au crédit des petites et moyennes entreprises et, plus généralement, favoriser la transition du secteur informel vers le secteur formel. Les menaces sécuritaires régionales et le durcissement des conditions sur les marchés financiers régionaux et internationaux constituent des sources de risques extérieurs.
 
Le principal enjeu macroéconomique du Sénégal à court terme sera de créer l'espace budgétaire nécessaire d’une part à l'investissement en infrastructures pour faciliter le développement du secteur privé et, d’autre part, aux dépenses sociales, sans compromettre la viabilité de la dette.
Réformer La Poste, la caisse de retraite et les comptes de dépôt
Pour y parvenir, les autorités devront limiter les besoins de financement pour les opérations du Trésor en réformant le Groupe La Poste, la caisse de retraite de la fonction publique et les comptes de dépôt. À moyen terme et à la suite du changement de l'année de base du PIB, il sera important d'accroître les recettes fiscales afin de continuer à supporter le PSE et d’être en conformité avec les critères de convergence de l’UEMOA, ce qui devra passer par des réformes en matière de fiscalité et d’administration des recettes.
 
Alors que le Sénégal reste un pays à faible risque de surendettement, les indicateurs d'endettement se sont récemment dégradés, ce qui nécessite de grands progrès en matière de réformes fiscales et structurelles. Le Sénégal doit continuer de gérer sa dette avec prudence, notamment en faisant preuve de vigilance à l'égard de la dette non concessionnelle.
 



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