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Sénégal : le secteur informel représente 41,6% du PIB


Rédigé le 22 Mars 2018 à 10:21 | 0 commentaire(s) modifié le 22 Mars 2018 - 10:24


Au Sénégal, le secteur informel représente 41,6% du PIB et emploie environ 48,8% de la population active occupée souligne la publication « Impacts d’une amélioration de la productivité du secteur informel sur l’économie sénégalaise » réalisés par la Direction de la prévision et des études économiques(Dpee) selon les chiffres l’Enquête Nationale sur le Secteur Informel au Sénégal (ENSIS) réalisée en 2011 et recueillies auprès de l’ANSD.


(Ecofinance.sn Dakar) - Le salaire annuel moyen perçu par un employé du secteur s’élève à 505 805 FCFA, soit un salaire mensuel de 42 150 FCFA. Ces statistiques montrent que le secteur informel fait partie intégrante de l’économie sénégalaise en termes de 3 créations de valeur ajoutée et d’emploi selon la Dpee. Toutefois, la moitié de la population active occupée perçoit un revenu moyen très faible. 

Fort de ce constat, le pays ambitionne aujourd’hui de réaliser une transformation structurelle de l'économie qui représente le premier axe de son document de politique économique et sociale, le Plan Sénégal Emergent (PSE), afin de promouvoir une croissance durable, inclusive et des emplois décents. La réussite de cet objectif passe nécessairement par une diversification des sources de croissance. Ainsi, les Unités de Production Informelles(UPI) peuvent jouer un rôle déterminant dans le processus de transformation structurelle de l’économie, et la réduction de la pauvreté. Par ailleurs, note le document d’étude de la Dpee, le secteur informel sénégalais ne contribue qu’à hauteur de 3% des recettes fiscales intérieures en dépit de la mise en place de la Contribution Globale Unique (CGU) et du régime du bénéfice réel afin de simplifier le traitement fiscal des activités informelles. L’application de ces innovations n’a pas permis à l’administration fiscale d’atteindre les objectifs escomptés. A cet égard, le diagnostic du secteur, à travers son influence sur les indicateurs macroéconomiques et budgétaires, serait une préalable et d’une importance capitale pour mieux maîtriser les rouages des activités informelles. 
latribune afrique



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