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Sur la route de M-Doarado: De grandes évolutions en Afrique de l’Ouest !


Rédigé le 9 Mars 2018 à 09:18 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Mars 2018 - 09:31


Tous les acteurs du développement s’accordent pour dire que les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont un atout majeur pour mettre sur pied des solutions ultra-efficaces et accessibles qui créent des emplois, génèrent des revenus, attirent plus d’investissements privés et améliorent le bien-être des populations


(Ecofinance.sn Dakar) - Certains néologismes en disent long sur l’espoir que suscitent ces nouvelles technologies : « uberisation » (l'utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct et réduire les coûts), « leapfrog » (littéralement saut de grenouille, pour illustrer une accélération extrême) ou encore « M-dorado », le paradis du tout-numérique, où les services financiers numériques (SFN) seraient plus que des solutions, un mode de vie tout simplement. 
Où en sont les SFN en Afrique de l’ouest, sur la route de ce tout-numérique ? 
  
2017, quel cru pour les services financiers digitaux? 
  
Dans son rapport annuel sur les services financiers via la téléphonie mobile – 2016 publié en 2017, la BCEAO reportait 36,5 millions de souscripteurs de compte de portemonnaie électronique dans l'Union… environ 2 millions d'opérations ont été traitées en moyenne par jour… La valeur de ces transactions s'est élevée à 11.500 milliards de francs CFA. 
Au niveau des fournisseurs de services, même si le marché reste dominé par les offres des opérateurs de téléphonie mobile tels MTN, Orange, Etisalat, les banques régionales insufflent désormais une nouvelle dynamique sur le marché. En effet, les portefeuilles mobiles Xpress Account de Ecobank et Yup de Société Générale, la mise en place de réseaux d’agents, les investissements sur le paiement marchand à travers les technologies sans contact NFC et QR codes, sont autant de signes que les banques ont décidé d’investir un segment de marché – le Bottom of the Pyramide BOP, ou encore les couches vulnérables- qui jusque-là ne figurait pas parmi leurs cibles prioritaires. 
  
Même les institutions de microfinance explorent aussi l’utilisation des technologies mobiles pour une meilleure proximité des services qu’ils offrent à leurs clients. Cette nouvelle approche explique l’utilisation de tablettes pour desservir les groupes d’épargne ou encore les partenariats entre institutions de microfinance et émetteurs de monnaie électronique pour digitaliser la collecte de l’épargne et le remboursement des crédits sur le mobile. C’est le cas de CAURIE-MF au Sénégal, ALIDE au Bénin, Advans Microfinance en Côte d’Ivoire… et de l’unique développement d’un réseau d’agents bancaires dans la région par Microcred Sénégal. 
  
Et il y a la révolution des fintechs, ces nouveaux acteurs qui déploient la technologie pour améliorer les services financiers. Petits Poucets dans l’écosystème de fournisseurs de SFN, les fintechs sont assurément celles qui innovent le plus, en offrant l’agrégation de paiements et/ou de réseaux de distribution, des plateformes m-Agri d’information et de connexion entre acheteurs et producteurs pour le monde agricole, des plateformes de santé m-health ou encore la m-éducation. Des exemples comme INTOUCH, m-Louma, jokko santé, LIFI-LED, etc se font de plus en plus connaitre en Afrique de l’Ouest. 




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