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Tourisme : les problèmes du secteur au cœur d’une réunion de 18 ministres africains


Rédigé le 21 Avril 2016 à 19:31 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Avril 2016 - 19:40


Ecofinance.sn (Dakar) – Des ministres africains du tourisme se rencontrent depuis mercredi à Abidjan pour discuter des problèmes du secteur...


Tourisme : les problèmes du secteur au cœur d’une réunion de 18 ministres africains
Pendant trois jours (du 19 au 21 avril), des responsables africains de haut niveau du tourisme, au nombre desquels figurent 18 ministres1du tourisme, débattent à Abidjan (Côte D’Ivoire) des problèmes du secteur et des priorités du programme de travail de l’Organisation mondiale du tourisme (Omt) sur le continent africain.

Selon l’Omt qui donne l’information dans un communiqué parvenu à ecofinance.sn, cette rencontre se tient parallèlement à la conférence sur le tourisme durable du cadre décennal de programmation, axée sur «l’accélération du passage à des modes de consommation et de production durables». 

Des sujets tels que le tourisme et l’éthique, le tourisme et la sécurité, et l’année internationale du tourisme durable pour le développement qui sera célébrée en 2017 figurent à l’ordre du jour de la réunion.

Pour l’Omt, les événements qui se déroulent actuellement en Côte d’Ivoire témoignent incontestablement du soutien apporté au pays suite aux tragiques événements survenus à Grand-Bassam en mars dernier et de la reconnaissance, par le gouvernement ivoirien, du rôle du tourisme dans le développement. 

«La Côte d’Ivoire, avec ses richesses naturelles impressionnantes, sa diversité culturelle et ses traditions uniques, constitue l’un des exemples les plus parlants du grand potentiel du tourisme africain. Il est vraiment décisif, non seulement pour la société dans son ensemble mais aussi pour la perception du continent africain dans le monde, de continuer à encourager le tourisme», a affirmé Taleb Rifai, le secrétaire général de l’Omt, au début de la rencontre.   

Selon le communiqué de l’Omt, M. Rifai et les délégations présentes ont saisi cette occasion pour visiter Grand-Bassam et rendre hommage aux victimes de l’attentat du 13 mars 2016. 

«Merci de venir à Grand-Bassam et de rendre hommage aux victimes. Nous vous remercions d’avoir maintenu la réunion, cette décision a été très importante pour nous» a affirmé le président de la Côte D’Ivoire, Alassane Ouattara. 

M. Ouattara a confirmé l’importance du tourisme pour la Côte d’Ivoire en acceptant la lettre ouverte de l’Omt et du Wttc sur les voyages et le tourisme, qui appelle les plus hauts responsables politiques à valoriser et à soutenir le tourisme. 

La durabilité à l’ordre du jour du tourisme en Afrique 

Parallèlement à la commission régionale, l’Omt a organisé la conférence sur le tourisme durable du cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables. 

Cette rencontre, axée sur «L’accélération du passage à des modes de consommation et de production durables», a permis de débattre de l’importance de la durabilité dans l’agenda du tourisme en Afrique, de l’accroissement des investissements touristiques et du financement du secteur ainsi que de la collaboration entre les parties prenantes pour améliorer les résultats du tourisme. 

Une combinaison de séances plénières, de groupes de discussion propices à l’échange et de tables rondes a permis de présenter et de partager des exemples de bonnes pratiques tirés de divers projets et activités. 

La réunion de la commission régionale de l’Omt pour l’Afrique ayant coïncidé avec le Salon international du tourisme d´Abidjan (Sita), les assistants ont également eu l’occasion de visiter ce salon qui réunit des exposants non seulement locaux mais aussi de pays voisins. 

Note 

Le Cadre décennal de programmation sur les modes de consommation et de production durables (10YFP) a été adopté à la Conférence de Rio+20 comme un pilier du développement durable. Le bien-être de l’humanité, l’environnement puis l’économie sont tributaires d’une gestion responsable des ressources naturelles de la planète. Ces défis s’amplifient au fur et à mesure que la population mondiale s’approche des 9 milliards prévus pour 2050, desquels 1 milliard pourrait tomber dans la pauvreté absolue tandis que 1 à 3 milliards pourraient rejoindre en 2030 les rangs des consommateurs appartenant à la classe moyenne. La stratégie la plus prometteuse pour garantir la prospérité future consiste à découpler la croissance économique de l’augmentation des taux d’utilisation des ressources naturelles et des retombées environnementales des étapes de consommation et de production des cycles de vie des produits. Les modes de consommation et de production durables (CPD) impliquent « l’utilisation des biens et des services répondant aux besoins essentiels et contribuant à améliorer la qualité de vie, tout en minimisant l’utilisation des ressources naturelles, les matières toxiques et les émissions de déchets et de polluants, tout au long du cycle de vie, de façon à ne pas mettre en danger les besoins des générations futures ». Les modes de CPD signifient donc faire plus et mieux avec moins, accroître l’efficacité des ressources et promouvoir des styles de vie durables. Les modes de CPD peuvent fortement contribuer à réduire la pauvreté et à assurer la transition vers des économies vertes et à faibles émissions de carbone. Ils exigent la coopération des parties prenantes et de l’ensemble des secteurs de tous les pays. 

 1Afrique du Sud, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte D'Ivoire, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Maroc, Nigéria, Sénégal, Soudan, Togo, Zambie et Zimbabwe
Papa Souleymane SECK



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