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Uemoa : Comment Bâle II et Bâle III entendent révolutionner les banques ?


Rédigé le 4 Décembre 2017 à 16:29 | 0 commentaire(s) modifié le 4 Décembre 2017 - 16:34


Dans quelques jours, le paysage bancaire va connaitre des mutations profondes. Ces changements sont induits par l’entrée en vigueur des normes Bâle II et Bâle III au 1er janvier 2018 comme voulue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO). Pour ses lecteurs, le journal de l’économie sénégalaise(LEJECOS) revient sur l’historique de ces normes ? Que renferment-elles ?





Bâle II et Bâle III sont des normes qui sont édictées, par le régulateur, ce sont des normes qui viennent d’une instance,  le comité de Bâle  qui avait déjà créé un dispositif qui s’appelait  Bâle I, un dispositif de surveillance et de supervision bancaire qui prévoyait  principalement dans le dispositif de Bâle I  que les banques devaient respecter un certain nombre de ratios principalement le ratio de solvabilité et ce ratio est déterminé en fonction des risques, du risque de crédit. 

Suite aux diverses crises qui se sont passées un peu partout  dans le monde, notamment la crise financière de 2008 qui a démontré que les banques n’étaient pas suffisamment solides, que certaines opérations complexes notamment les opérations de titrisation n’étaient pas correctement  supervisées et que d’une manière générale, les banques pendant cette période ont manqué de liquidités et enfin que les fonds propres des banques étaient des fonds propres de très pauvres qualité , c'est-à-dire dire des fonds propres très peu solides. 
Donc le comité de Bâle a instauré de nouvelles règles prudentielles que l’on appelle  Bâle II, Bâle III. Ces nouvelles règles, c’est celles que l’autorité de tutelle, c'est-à-dire la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) a décidé de transposer  dans notre environnement juridique. 

Globalement Bâle II, Bâle III est  en gros constitué de trois piliers :
la solvabilité  c'est-à-dire le risque de crédit, le risque de marché, le risque opérationnel,
le dispositif de surveillance que chaque banque doit mettre en œuvre pour surveiller les risques et  pour connaitre à tout moment son exposition  et sa situation vis-à-vis des fonds propres.

 Et enfin, une discipline de marché en exigeant des banques la communication des informations financières 
En somme, le contenu des accords de Bâle II, Bâle III,  sont des recommandations du comité de Bâle qui sont appliquées par tous les superviseurs au niveau international. 

 



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