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Un repli des émissions brutes de 422,5 milliards noté en 2018 sur le marché régional UEMOA de la dette publique


Rédigé le 17 Mars 2019 à 16:43 commentaire(s) modifié le 18 Mars 2019 - 10:38


(Equonet-Dakar) - Durant l'année 2018, le montant global des émissions brutes sur le marché régional UEMOA de la dette publique s'est chiffré à 3.277,6 milliards, pour une prévision initiale de 3.919,0 milliards, contre 3.700,1 milliards en 2017.


C’est ce qu’indique le rapport sur la Politique monétaire de l’UMOA de mars 2019 publié par la BCEAO.
 
«Ce repli de 422,5 milliards par rapport à l'année précédente s'explique par une moindre présence de la Côte d'Ivoire sur le marché financier régional et l'absence du Sénégal sur ledit marché au cours de l'année. En conséquence, les émissions nettes se sont établies à 342,9 milliards contre 1.008,4 milliards un an plus tôt. 70. Les mobilisations de ressources sur le marché financier régional en 2018 ont été réalisées majoritairement sur le compartiment des obligations du Trésor, avec un pourcentage de 54,6 pour cent contre 57,3 pour cent en 2017 et 65,1pour cent en 2016», souligne le rapport.
 
Selon le document, le volume total des émissions par adjudication sur le compartiment obligataire en 2018 s'est établi à 943,9 milliards, en baisse de 221,3 milliards par rapport à l'année 2017. Les titres de maturité 3 et 5 ans ont été les plus sollicités avec des montants mobilisés de 698,3 milliards et 194,2 milliards respectivement, représentant 94,6 pour cent du montant global des émissions d'obligations par adjudication.
 
«Pour sa part, le volume des émissions obligataires par syndication s'est chiffré à 844,3 milliards en 2018, en baisse de 112,5 milliards par rapport à 2017. La préférence des Etats s'est portée sur les maturités de 7 et 8 ans sur lesquelles des montants de 487,6 milliards et 294,9 milliards respectivement ont été mobilisés, soit 92,7% du volume total des émissions d'obligations par syndication», note-t-il.
 
Et de souligner que ces émissions par syndication ont été effectuées par le Bénin (62,6 milliards), le Burkina (168,7 milliards), la Côte d'Ivoire (394,8 milliards), le Mali (156,2 milliards) et le Togo (62,0 milliards).
 
«Pour l'ensemble des émissions obligataires par adjudication en 2018, le taux moyen de rendement s'est établi à 6,29 pour cent contre 6,61pour cent un an plus tôt. Sur le compartiment des bons du Trésor, soixante-onze émissions ont été réalisées durant l'année 2018, pour un montant total de 1.489,4 milliards, contre une prévision initiale de 1.204,0 milliards. La maturité de 12 mois a été la plus sollicitée, avec quarante six émissions d'une valeur globale de 937,4 milliards, soit 62,9 pour cent de la valeur totale des bons», note-t-il.
 
«Au cours de l'année 2018, les taux sur le compartiment des bons du Trésor ont été dans l'ensemble orientés à la hausse. Le taux d'intérêt moyen pondéré, toutes maturités confondues, est ressorti à 5,90 pour cent contre 5,71pour cent l'année précédente. Les hausses ont été enregistrées sur toutes les maturités, à l'exception de celles de 1 et 3 mois. Les plus fortes hausses des taux ont été relevées au niveau des maturités à 6 mois (+0,29 point de pourcentage) et à 12 mois (+0,17 point de pourcentage)», souligne le rapport.
 
«D'un trimestre à l'autre, le coût moyen des bons s'est accru, passant de 5,61pour cent à 5,78 pour cent au quatrième trimestre 2018», note-t-il.
Equonet


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