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l’OCDE lance un nouveau ouvrage pour éradiquer les lacunes dans la lutte contre le commerce illicite


Rédigé le 5 Mars 2018 à 12:49 | 0 commentaire(s) modifié le 5 Mars 2018 - 12:53


La coopération pour le développement (l’OCDE) a lancé une nouvelle étude consacrée aux cadres de gouvernance destinés à lutter contre le commerce illicite. Ce travail a permis à ladite organisation de montrer qu’en moyenne, 2.5 % des marchandises faisant l’objet d’échanges internationaux sont des contrefaçons.


l’OCDE lance un nouveau ouvrage pour éradiquer les lacunes dans la lutte contre le commerce illicite
l’OCDE lance un nouveau ouvrage pour éradiquer les lacunes dans la lutte contre le commerce illicite
Dans un communiqué parvenu à Ecofinance.sn, l’OCDE informe que : «la capacité des réseaux criminels à faire circuler des biens sans se faire repérer suscite des risques pour les consommateurs et les entreprises».

Et, cela est dû, renseigne la même source : «aux  sanctions trop légères, aux contrôles insuffisants des petits colis et au manque d’information sur les expéditions dans les zones franches, qui permettent aux réseaux criminels de faire circuler chaque année plusieurs milliards de dollars de marchandises contrefaites et interdites».

Pour toutes ces raisons, «l’OCDE a, aujourd’hui, ouvert une nouvelle phase dans les efforts qu’elle déploie pour aider les pouvoirs publics à pallier ces faiblesses et à mieux protéger les consommateurs et les entreprises », lit-on dans le communiqué.

Il s’agit d’une nouvelle étude consacrée aux cadres de gouvernance destinés à lutter contre le commerce illicite (Governance Frameworks to Counter Illicit Trade), qui met en évidence l’inefficacité des sanctions en cas d’expédition de biens illicites, l’insuffisance des contrôles des petits colis et des marchandises transitant par les zones franches.

Selon le Directeur de la gouvernance publique à l’OCDE: « le commerce de produits contrefaits et interdits peut être dangereux pour les consommateurs et coûteux pour les entreprises et les États. Ce fléau gangrène certains secteurs d’activité dans tous les pays de l’OCDE et dans un nombre croissant de marchés émergents».

Marcos Bonturi de poursuivre: «pour remédier aux insuffisances de l’action publique, on peut commencer par alourdir les risques pesant sur les criminels qui se livrent à des échanges illicites et amoindrir les bénéfices qu’ils en tirent».

Si l’on en croit à l’OCDE, «ce nouvel ouvrage offre une base d’éléments factuels solides sur le commerce illicite, qui montrent qu’en moyenne, 2.5 % des marchandises faisant l’objet d’échanges internationaux sont des contrefaçons, un pourcentage qui atteint 6.5 % pour les produits informatiques et de communication.

«L’étude recense également les pratiques répressives des BRICS. L’OCDE publiera des données supplémentaires et une analyse détaillée dans le courant de l’année» , a-t-elle promis. 
la redaction




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