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le sénégal dans l’attente d’une réponse appropriée aux besoins de protection des usagers contre les risques induits par le développement fulgurant de la finance digitale


Rédigé le 21 Mai 2022 à 20:11 commentaire(s) modifié le 23 Mai 2022 - 13:25


(Equonet-Dakar) - (Equonet-Dakar) – L’OQSF cherche à juguler les risques de dysfonctionnements et pratiques frauduleuses nés du développement des services financiers numériques.


L’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) veut une réponse appropriée aux risques liées à l’utilisation des services financiers numériques (SFN). En partenariat avec le Groupe consultatif d’assistance aux personnes pauvres (CGAP), un bureau de la banque mondiale en charge de la promotion et de l’inclusion financière des personnes pauvres, il a ouvert hier une enquête pour mieux comprendre ces menaces.

Le but visé est d’offrir tant aux prestataires de services financiers numériques qu’aux régulateurs et autorités financières et administratives, la capacité d’apporter une réponse appropriée aux besoins de protection des usagers contre les risques de toutes sortes, induits par le développement fulgurant de la finance digitale dans notre pays.

En effet, comme l’ont révélé diverses études émanant de sources autorisées, la montée en puissance des services financiers numériques, a largement contribué à accroître l’inclusion financière dans la sous-région. A cet égard, le Sénégal et la Côte d’Ivoire sont reconnus comme étant les principales locomotives favorisantes ladite expansion, avec plus de 30% de la population adulte qui sont détenteurs d’un compte mobile money.

Selon l’OQSF qui tire sa source de la BCEAO, le Sénégal compte aujourd’hui le plus grand nombre de prestataires de SFN dans l'UEMOA (7) après la Côte d'Ivoire et a enregistré 13,4 millions de comptes de mobile money, dont 44 % sont actifs.

« Parallèlement à cette rapide expansion des services financiers numériques, on voit apparaître une multitude de risques résultant de dysfonctionnements, ainsi que diverses pratiques frauduleuses qui sont sources de préjudices incommensurables pour les usagers, qu’il convient de juguler », a souligné Habib Ndao, directeur exécutif de l’OQSF.

L’enquête sur les risques liés à l’utilisation des services financiers numériques qui ambitionne d’identifier les freins et goulots d’étranglement à l’expansion de la finance digitale, de recenser les griefs des usagers à l’encontre de la qualité des services fournis et de juguler les pratiques susceptibles d’ébranler  la confiance du public dans le marché des services financiers numériques.

Sur ce dernier point, il s’agira d’assurer le rééquilibrage des relations entre les usagers et les prestataires de services financiers numériques, de réaliser un consensus minimum concernant l’état des lieux du secteur et d’apporter une réponse appropriée aux préoccupations des autorités de régulation, en les dotant des informations nécessaires, pour mieux assurer la protection des droits des usagers de services financiers numériques.
 
Dans le domaine de l’évaluation des risques pour les consommateurs de SFN, le Sénégal a accusé du retard par rapport à certains pays tels que la Tanzanie, le Kenya, l’Inde et les Philippines.
 
Cette enquête sur les risques liés à l’utilisation des services financiers numériques vient à point nommé, car elle favorisera également la résorption de ce retard.
Ousmane Seck (Stagiaire débutant)


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