sénégal-bid : une stratégie visant à répondre aux besoins et priorités du pays lancée à dakar


Rédigé le 28 Janvier 2023 à 22:00 | 0 commentaire(s) modifié le 30 Janvier 2023 22:57


(Equonet-Dakar) - Elle est censée apporter des solutions pratiques aux besoins et priorité du Sénégal tels que définis par le gouvernement dans sa stratégie nationale de développement, le Plan Sénégal émergent (PSE), et son plan d’actions prioritaires en perspective.


Le gouvernement sénégalais, à travers le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et le groupe de la Banque islamique de développement (Bid) travaillent dans le sens d'apporter des solutions pratiques aux besoins et priorités Plan Sénégal émergent (Pse), et son plan d’actions prioritaires en perspective.

C'est en tout cas l'objectif visé dans la Stratégie de partenariat pays membres 2023-2027 qui constitue le Document de référence devant encadrer leur dialogue permanent, avec une enveloppe indicative de 2,7 milliards de dollars US, soit environ 1 620 milliards de FCFA.

Lancée hier par Oulimata Sarr, ministre sénégalaise de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Dr Muhammad Al Jasser, président du groupe de la Bis, elle comporte deux piliers principaux et des domaines transversaux.
 
Le Pilier 1 est relatif au « Développement du secteur agricole en faveur de la sécurité alimentaire, la création d’emploi, et la croissance économique ». Les objectifs stratégiques de ce pilier sont le renforcement de la sécurité alimentaire, la relance de la croissance économique et la création d’emplois pour les jeunes et les femmes.
 
Quant au Pilier 2 « Appui à la transformation économique par une compétitivité améliorée et une croissance sous-tendue par le secteur privé », il se fixe pour objectifs stratégiques de développer un système éducatif performant, un secteur pharmaceutique local, et un secteur privé fort, de promouvoir l’économie numérique, et la diversification économique pour soutenir la transformation structurelle de l’économie.

Les domaines transversaux sont « la finance islamique, les changements climatiques, les femmes et jeunes, le renforcement des capacités ». Il s’agira ainsi de :
promouvoir et améliorer l’accès au financement islamique ; assurer l’autonomisation économique et pour laquelle, le Programme pour le développement de la microfinance islamique au Sénégal (Promise) offre une plateforme de collaboration entre le gouvernement du Sénégal et la Bid. Mme la ministre fait savoir que cette plateforme est destinée non seulement à promouvoir le développement de la microfinance islamique au Sénégal mais également et surtout à créer un écosystème permettant d’apporter le soutien nécessaire aux populations vulnérables aux fins de leur autonomisation économique ; assurer la prospérité inclusive, en mettant en place une stratégie globale d’autonomisation des femmes et des jeunes ; intégrer les aspects liés aux changements climatiques et à l’atténuation de leurs effets ; intégrer le développement des capacités dans la démarche de la SPPM. Sur ce point la Bid s’appuiera principalement sur son outil de coopération sud-sud et triangulaire (CSST).
Djeylany Rassoul


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