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Environnement des affaires au Sénégal : nouvel plaidoyer du secteur privé national en faveur de l’accélération des réformes


Rédigé le 30 Septembre 2020 à 12:42 | 0 commentaire(s) modifié le 1 Octobre 2020 - 20:02

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet-Dakar) - Le patronat sénégalais invite à nouveau les pouvoirs publics à accélérer la cadence de la mise en œuvre des réformes sur l’environnement des affaires.


Les partenaires au développement et le secteur privé local sénégalais ne le diront jamais assez. Mais la mise en œuvre des réformes sur l’environnement des affaires demeure une préoccupation majeure pour eux. Et ils ne cessent de le rappeler aux autorités étatiques à la moindre occasion.

Le conseil présidentiel sur la relance de l’économie nationale qui s’est tenu hier sous la présidence effective du chef de l’Etat était une bonne opportunité pour le patronat sénégalais d’inviter à nouveau les pouvoirs publics à accélérer la cadence la mise en œuvre des réformes sur l’environnement des affaires.

Baidy Agne, président du conseil national du patronat (Cnp), a porté leur voix. «Nous savons que notre pays est attractif d’investissements privés nationaux et étrangers, au regard de la stabilité de notre cadre macro-économique. Cependant, il nous faut accélérer la mise en œuvre des réformes sur l’environnement des affaires», a-t-il plaidé.

Le plaidoyer a porté notamment sur la dématérialisation progressive des procédures administratives et des paiements,  aussi bien fiscaux,  douaniers que fonciers, la réduction des délais de passations des marchés publics, la régulation de concurrence, la législation sociale sur le télétravail et la flexibilité à l’embauche des jeunes.

Il a aussi plaidé en faveur du financement du chômage technique en cas de forces majeures comme les catastrophes et pandémies pour lesquelles la responsabilité de l’entreprise ne saurait être engagée, la mutualisation des services financiers et non financiers à l’entreprise et la mise en place d’un dispositif institutionnel des entreprises en difficulté à même d’accompagner les projets de restructuration viables. «A cet effet, ledit dispositif devra regrouper les directions générales des impôts,  des douanes,  du trésor et des institutions sociales», a-t-il indiqué.

Le porte-parole du secteur privé n’a pas manqué de parler de la concession portuaire pétrolière et gazière. Ce fut pour exprimer la grande satisfaction de la famille d’entrepreneurs nationaux suite à la décision du président de la République de donner un contenu local à capitaux nationaux majoritaires.
«Je dirais que nous venons de franchir un ‘’grand pas’’ dans le mode de contractualisation entre l’Etat et son secteur privé national », a-t-il affirmé.          

Son approche du contenu local est sectorielle dans au moins 10 secteurs de souveraineté nationale. Il s’agit de la santé, de l’industrie et particulièrement l’agro-industrie, le tourisme, l’énergie, les mines, les infrastructures, le numérique, la finance, l’enseignement privé et les concessions publiques.



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