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Les exigences de l’entreprise sur la nouvelle ville promise.


Rédigé le 25 Février 2017 à 15:53 commentaire(s) modifié le 28 Février 2017 - 19:28

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Le parti de l'entreprise revendique la place des artisans locaux dans les chantiers de la nouvelle ville promise.


(Ecofinance.sn - Dakar) - La nouvelle promise n’est plus un rêve. Avec les chantiers de Dakar expo center, de la cité du savoir, le parc des technologies numériques, la cité ministérielle, la gare des gros porteurs, le marché d’intérêt national, le parc industriel, les logements résidentiels, etc, la nouvelle prend forme.

Mais le parti de l’entreprise, incarné par le conseil national du patronat (Cnp), suggère au gouvernement deux exigences à satisfaire dans la construction de cette nouvelle ville. Président du Cnp, Baïdy Agne en fait la requête au premier ministre à l’occasion des assises de l’entreprise qui baissé mercredi ses rideaux.

«Premièrement, il faut accélérer le rythme d’exécution des chantiers. Ensuite, il faut œuvrer pour que cette nouvelle ville ne soit totalement ou en grande partie construite par l’importation de portes, fenêtres et autres produits de second œuvre en provenance de Chine, de Dubaï, etc», a-t-il plaidé.

En défendant ainsi la cause de l’entreprise, M. Agne a pensé à la capacité des artisans professionnels nationaux à fabriquer localement ces portes et fenêtres. «La construction de cette nouvelle ville nous offre cette grande opportunité d’organiser et de renforcer les capacités de nos artisans professionnels nationaux, ainsi que de créer des milliers d’emplois», a-t-il indiqué.

Le coût excessif de la main d’œuvre industriel

En outre, le président du Cnp a évoqué la plate-forme industrielle intégrée. Ce fut pour relever l’excessivité du coût de la main d’œuvre industrielle.

«Nous savons que le coût moyen de la main d’œuvre industrielle constitue l’un des principaux facteurs d’attractivité de l’investissement industriel. Alors disons-le en toute objectivité, ce coût est trop élevé dans notre pays… Plus de 120 dollars (64.800 F Cfa) par mois au Sénégal contre moins de 50 dollars (27.000 F Cfa) par en Ethiopie, le nouvel eldorado de l’industrie du textile et de l’agro-industrie», a-t-il illustré à titre de comparaison.

Et M. Agne de faire constater l’écart sur la durée hebdomadaire de travail. «La durée hebdomadaire de travail est de 40 heures chez nous, contre 48 heures en Ethiopie. Oui, en Ethiopie on travaille un jour de plus», a-t-il encore comparé.

Il faut signaler que la plate-forme industrielle intégrée est quasi-achevée pour accueillir les premiers investissements privés et emplois industriels.
 


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