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Les vérités du facilitateur du Cir sur la durabilité du projet


Rédigé le 9 Février 2017 à 08:08 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Février 2017 - 14:04

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

A gauche, Bernard Smolikowski, assène ses vérités pour le développement durable du Cir.


(Ecofinance.sn - Dakar) - Sur un air sérieux et un ton ferme, le facilitateur du Cadre intégré renforcé (Cir), Bernard Smolikowski,  attaché de coopération au service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal, assène ses trois vérités pour le développement durable du projet.

«Pour arriver à une réelle prise en compte du commerce dans les politiques nationales de développement, il absolument essentiel le Cir s’inscrive dans la durée», a-t-il déclaré mardi à l’ouverture de l’atelier régional du Cir pour l’Afrique francophone qui se tient sur 3 jours à Dakar.

La première recommandation porte sur l’intersectoriel du Cir. «Le Cir ne doit se cantonner au seul ministère en charge du Commerce. Il se doit d’être un vrai instrument d’appui au service de l’ensemble des ministères techniques. Il est donc très important de renforcer et maintenir le dialogue intersectoriel», a-t-il plaidé.

L’autonomie est la deuxième proposition faite M. Smolikowski. «Le Cir ne doit pas compter sur le seul appui externe qui l’accompagne depuis son démarrage. Il doit absolument se projeter au-delà : pour se faire, il y a lieu de renforcer la capacité du ministère en charge du Commerce à jouer ce role pour aller vers l’autonomisation (financière) de la fonction du Cir (aide toi et les bailleurs t’aideront)», a-t-il indiqué.

Enfin la dernière suggestion, c’est de convaincre. «Le Cir doit absolument afficher ses performances et ses résultats concrets s’il veut convaincre de l’intérêt, de l’utilité et de la pertinence du mécanisme», a-t-il déclaré.

A la suite de sa première phase achevée en 2015 dont les résultats ont été jugés satisfaisants au Sénégal, le Cir a entamé sa deuxième phase le 1ier janvier 2016. Les défis auxquels cette 2ième phase doit faire face sont l’appropriation et la durabilité.
 



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