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Ce constat de l’entreprise qui appelle des réformes financières au Sénégal.


Rédigé le 28 Février 2017 à 11:05 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Février 2017 - 19:27

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Le président du Cnp, Baïdy Agne, donne des orientations pour réformer le secteur financier sénégalais.


(Ecofinance.sn (Dakar) - C’est un constat du parti de l’entreprise. Ces particularités bien sénégalaises des assurances et banques que le Conseil national du patronat (Cnp), militant du parti de l’entreprise, n’arrive pas à expliquer et comprendre. De quoi s’agit-il ?

Le président de cette organisation patronale, Baïdy Agne, s’en interroge. «Comment peut-on expliquer et comprendre cette particularité bien sénégalaise : notre pays est le 3ième marché pour les primes d’assurance collectées dans la zone Cima… Il est ouvert aux compagnies d’assurance de diverses nationalités (ivoirienne, camerounaise et marocaine, etc, … Elles sont là alors qu’aucune compagnie d’assurance sénégalaise n’est installée dans ces pays…», s’est-il demandé.    

Autre questionnement sur une autre particularité observée par le Cnp. «Comment expliquer que dans la quasi-totalité des pays de notre zone, vous avez cette présence significative des privés nationaux dans les banques de taille importante, et pas au Sénégal», s’est-il interrogé.

Pour M. Agne, ce constat appelle des réformes du secteur financier. Et il ne s’est pas limité à faire des observations. Il a aussi donné des orientations qui lui paraissent digne d’intérêt.

Pause dans la délivrance de nouveaux agréments dans les banques et assurances

D’abord, il demande une pause dans la délivrance de nouveaux agréments dans les banques et assurances. Une trêve pour aider les privés nationaux du secteur financier à gagner en taille et à faire face à la concurrence de grands groupes étrangers.

Le deuxième besoin est celui de renforcer le dispositif de financement des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises (Pme), en dotant la Banque nationale de développement des entreprises (Bnde), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et le Fonds souverain d’investissement du Sénégal (Fonsis) de moyens conséquents leur permettant de remplir leurs missions. A cet égard, il a souligné les efforts importants accomplis par l’Etat dans ce sens.

Enfin la 3ième orientation porte sur le besoin et surtout cette urgence pour les privés nationaux d’engager les concertations nécessaires pour constituer des groupes financiers de taille importante, compétitifs et pouvant permettre l’émergence de champions nationaux à l’instar des autres secteurs de l’économie nationale.

A cet égard, le parti de l’entreprise rappelle que : «qui contrôle ces deux secteurs contrôle l’économie nationale». Car si l’assurance est le principal acteur pour la mobilisation de l’épargne interne, la banque en est le distributeur par le biais du crédit.

D’où tout l’intérêt qu’il faudra accorder à ces orientations de l’entreprise. 




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