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Une prime pour encourager la gouvernance d’entreprise.


Rédigé le 15 Février 2017 à 08:17 | 0 commentaire(s) modifié le 15 Février 2017 - 21:23

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

La cérémonie du lancement du programme de la Sfi pour améliorer la gouvernance d’entreprise au Sénégal.


(Ecofinance.sn - Dakar) - Les investisseurs institutionnels accordent une grande importance aux bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise. C’est la raison pour laquelle ils sont disposés à payer une prime pour les entreprises qui opèrent avec des standards de gouvernance plus élevés.

C’est ce qu’a rapporté Aliou Maiga, responsable secteur financier, Afrique Sub-Saharienne, de la Société financière internationale (Ifc), un membre du groupe de la Banque mondiale, lors du lancement, mardi, à Dakar, du programme de gouvernance d’entreprise au Sénégal.

A cet effet, il a cité plusieurs études qui montrent cette volonté des investisseurs institutionnels à payer un prix pour encourager les bonnes pratiques.

«La gouvernance d’entreprise est un sujet d’une importance capitale aujourd’hui, quel que soit le secteur ou le pays où l’on opère. En effet, aujourd’hui, il est établi de façon indiscutable que les bonnes pratiques de gouvernance permettent aux entreprises d’améliorer leurs performances opérationnelles et financières, et d’accroitre leur attractivité vis-à-vis des investisseurs», a-t-il indiqué. 

«Or, attirer des investisseurs et des partenaires pour soutenir la croissance et le développement est devenu un enjeu majeur dans l’environnement économique actuel. Si ce n’est pas la guerre elle-même, c’est le nerf de la guerre», a-t-il ajouté.

Selon M. Maïga, Ifc a déjà aidé plus de 11.000 entreprises dans plus de 30 pays à mettre en œuvre les meilleures pratiques de gouvernance, ce qui leur a permis d’obtenir plus de 3,2 milliards de dollars de nouveaux financements.
 
Aussi, a-t-il invité les banques et les agences de notation à prendre en considération les aspects de gouvernance dans leurs considérations de crédit, pour les unes, ou de notation pour les autres.

«Certaines études semblent également démontrer le lien entre bonnes pratiques et performance financière, gestion des risques et efficience des structures de contrôle interne», a-t-il rapporté.

En convoquant ces études, Aliou Maïga a voulu montrer que les entreprises qui appliquent les bonnes règles et pratiques de gouvernance sont celles qui bénéficient d’une meilleure performance financière et opérationnelle.

«Les bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise permettent de bâtir des entreprises plus solides, plus compétitives, plus performantes et plus pérennes et donc, plus à même d’aider leurs économies à atteindre leurs objectifs de développement, en créant de la valeur et des emplois», a-t-il déclaré avec beaucoup de conviction.

Selon lui, on assiste aujourd’hui à une demande de plus en plus forte pour que les entreprises rendent des comptes sur leurs activités et l’impact qu’elles ont sur les sociétés et les cadres naturels ou elles opèrent.

Le programme de gouvernance d’entreprise au Sénégal est lancé  par Sfi en collaboration avec l’Institut sénégalais des administrateurs (Isa). Il est soutenu par le secrétariat d’Etat à l’Economie, Seco, de la Confédération helvétique.
 



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