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En attentes de propositions concrètes pour le développement commercial africain


Rédigé le 8 Février 2017 à 05:04 | 0 commentaire(s) modifié le 9 Février 2017 - 09:43

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

A gauche, Bernard Smolikowski, s'exprimant à l'ouverture de l'atelier sur la phase II du Cir.


(Ecofinance.sn - Dakar) - Les points focaux, les fonctionnaires des unités nationales de mise en œuvre, les facilitateurs des donateurs et autres partenaires du Cadre intégré renforcé (Cir) ont entamé ce mardi à Dakar une réunion sur la phase II du projet.

Ils sont invités à faire des propositions concrètes concernant la manière dont le Cir peut aider les pays les moins avancés (Pma) à renforcer le développement commercial inclusif et durable, dans un panorama mondial en plein évolution, notamment avec la remise en cause par certains pays du ‘’libre échange’’.

Les initiateurs de la rencontre notent également que ces propositions devront aller dans le sens d’une optimisation des ressources qui se font de plus en plus rares tout en contribuant à l’atteinte des objectifs de développement durable (Odd).

Par inclusif, Bernard Smolikowski, attaché de coopération, secteur finances publiques, décentralisation et coopération non gouvernementale du service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal, a son entendement.

Il l’entend dans le sens de réappropriation par les acteurs, parce que pour lui les activités du Cir doivent, de manière plus systématique, participer à l’effort d’intégration des enjeux de politique commerciale dans leurs stratégies globales de développement national mais également et surtout dans les politiques sectorielles.

«Nous sommes tous convaincus que le commerce est un outil majeur d’intégration régionale. Pour cela, le développement de vos marchés locaux et régionaux reste une étape indispensable», a-t-il indiqué.

Mais, pour M. Smolikowski, il ne s’agit plus seulement d’améliorer les capacités à produire plus et mieux mais également à mettre en place les conditions d’une meilleure insertion dans le commerce local, régional voire international.

«Il vous est demandé aujourd’hui, d’aller encore plus vite, de mieux anticiper le futur proche et d’être plus opérationnel dans la mise en œuvre d’actions nécessaires à cette insertion commerciale», a-t-il lancé à l’endroit des participants.

M. Smolikowski a aussi insisté sur l’aspect durable parce que pour lui toute action qui ne s’inscrit pas dans la durée est vouée à l’échec. Aussi, a-t-il invité les acteurs concernés à veiller à ce qu’au-delà du projet Cir, les enjeux de politique commercial restent bien intégrés dans les politiques nationales.

Ce sera un des enjeux de la phase II du Cir (2016-2022). Celle-ci a débuté le 1ier janvier 2016. Les résultats attendus à l’échéance portent sur le renforcement du rôle du commerce au profit des populations pauvres et de lutte contre la pauvreté, l’augmentation des capacités de production et une présence renforcée sur les marchés internationaux et une politique commerciale et capacité institutionnelle entièrement durables.  



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