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Sénégal : la croissance attendue au dessus de 5 pour cent en 2015


Rédigé le 27 Octobre 2015 à 19:24 | 0 commentaire(s) modifié le 28 Octobre 2015 - 21:06

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

Ecofinance.sn (Dakar) - Globalement sur l’année 2015, la croissance de l’économie sénégalaise se situerait au-dessus de 5 pour cent, a indiqué aujourd’hui à Dakar le ministre sénégalais de l’économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ.


Amadou Bâ en blanc présidant le lancement du rapport Fmi sur les perspectives économiques régionales.
Amadou Bâ en blanc présidant le lancement du rapport Fmi sur les perspectives économiques régionales.
«En 2015, la relance de l’économie sénégalaise se consoliderait comme en témoignent les développements conjoncturels récents favorables avec une croissance du Produit intérieur brut (Pib) trimestriel de 4,6 pour cent au premier trimestre et de 5,1 pour cent au deuxième trimestre. Globalement sur l’année 2015, la croissance se situerait au-dessus de 5 pour cent, portée, notamment, par la bonne tenue du sous-secteur agricole, des industries chimiques, du raffinage de pétrole, des cimenteries, de la construction, de l’énergie  et des services», a-t-il déclaré.
 
Le ministre présidait le lancement du rapport du Fonds monétaire international (Fmi) sur les perspectives économiques régionales en Afrique sub-saharienne, en présence des autorités de l’institution financière.
 
Parlant particulièrement du cas du Sénégal, il a mis en avant les conditions internes qui seraient plus propices au reste de la région et qui sont imputables notamment au démarrage de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (Pse) mais également à la consolidation des échanges avec le Mali. Selon lui, ces conditions ont été profitables à l’économie nationale.
 
Ainsi, selon le ministre, le taux de croissance du Pib réel est ressorti à 4,7 pour cent en 2014 contre 3,6 pour cent un an auparavant, porté par l’amélioration de la production dans le sous-secteur agricole, la relance des industries de l’huile et du sucre, mais également par le dynamisme, notamment, des cimenteries, des bâtiments et travaux publics (Btb), de l’énergie, des télécommunications ainsi que des services financiers.
 
«Le dernier cadrage macro-économique arrêté avec le Fmi, table sur un Pib de huit mille cent cinquante (8 150) milliards de francs CFA en 2015 contre sept mille sept cent quarante et un (7 741) milliard en 2014 soit une augmentation de richesse nationale de quatre cent neuf (409) milliards en hypothèse basse car ces calculs ne tiennent pas compte des résultats définitifs de la campagne agricole qui seront de loin supérieures aux prévisions. Le Pib par tête passerait ainsi de cinq cent cinquante quatre mille (554) francs en 2014 à cinq cent soixante huit mille (568) en 2015», a souligné M. Bâ rappelant que le Pib par habitant était de cinq cent trente mille (530) par tête en 2011.
 



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